Table of Contents
Le Liban a récemment exprimé ses préoccupations concernant l’implication des médias occidentaux dans le conflit avec Israël. Le ministre de la Communication, Ziad Makari, a souligné l’importance de la souveraineté libanaise face à la présence de journalistes étrangers sur son territoire pendant cette période de tensions aiguës.
Accusations de violation de la souveraineté
Selon Ziad Makari, des équipes médiatiques occidentales ont été introduites en territoire libanais en conjonction avec les opérations militaires israéliennes. Il a qualifié cette situation de « violation de la souveraineté libanaise » et a affirmé que ces médias deviennent des participants actifs dans le conflit actuel.
Protestations officielles
Le gouvernement libanais a adressé une lettre de protestation à huit institutions médiatiques occidentales, condamnant leur entrée en territoire libanais aux côtés des forces israéliennes. Makari a indiqué qu’à ce jour, aucune réponse n’a été reçue de ces médias et que des mesures adaptées seraient prises si aucune réaction n’était fournie.
Renforcement des contrôles médiatiques
À la suite d’incidents récents, notamment l’arrestation d’un journaliste britannique possédant un passeport israélien, le Liban a décidé de renforcer ses contrôles d’entrée pour les journalistes étrangers. Makari a déclaré que le pays doit coordonner avec les agences de sécurité pour gérer cette situation, étant donné le contexte de conflit avec un acteur connu pour ses capacités en matière d’espionnage.
Situation des réfugiés et des crises internes
Le ministre a également évoqué les défis auxquels le Liban fait face avec l’afflux de réfugiés, estimé à plus de 1,2 million de personnes en très peu de temps. Malgré une préparation insuffisante pour un tel afflux, le gouvernement travaille activement à la mise en place de solutions.
Perspectives diplomatiques
Makari a exprimé son inquiétude quant à l’impact des élections américaines sur les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU, tout en assurant que le gouvernement libanais déploie tous les efforts nécessaires pour résoudre la crise et mettre un terme aux hostilités. Il a également exprimé un sentiment de pessimisme quant à la durée du conflit, le qualifiant de potentiellement long.