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Conflit armé : tirs massifs sur Kyiv
Le vendredi 25 avril a été marqué par une intensification des hostilités autour de Kyiv, la capitale ukrainienne. Les forces russes ont lancé une attaque d’envergure, utilisant 145 drones et 70 missiles, dont 11 missiles balistiques, provoquant la mort de 12 personnes. Il s’agit de la plus importante offensive sur Kyiv enregistrée cette année.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a indiqué que ces frappes aériennes ont pour but de masquer les avancées des troupes terrestres russes. Il a également révélé que l’un des missiles balistiques tirés sur la capitale provenait de Corée du Nord, identifié comme un missile KN-23 (KN-23A) par l’agence Reuters.
De leur côté, les autorités militaires russes affirment que leurs attaques visaient exclusivement le complexe militaro-industriel ukrainien et non les civils. Malgré cela, sept régions ukrainiennes, en plus de Kyiv, continuent de subir des assauts russes selon le ministère ukrainien de l’Intérieur.
Réactions politiques et diplomatiques
Sur le plan international, le président américain Donald Trump a exprimé une rare critique à l’encontre du président russe Vladimir Poutine à la suite des attaques sur Kyiv. Sur le réseau social Truth Social, il a écrit : « Je ne suis pas content des frappes russes sur KYIV. Ce n’est pas nécessaire, et le moment est très mauvais. Vladimir, ARRÊTE ! 5000 soldats meurent chaque semaine. Concluons cet accord de paix ! »
Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a souligné que la balle est désormais dans le camp de Moscou pour parvenir à un accord mettant fin à la guerre en Ukraine. « Il y a désormais une proposition sur la table, et les Ukrainiens jouent le jeu. La responsabilité est clairement russe maintenant », a-t-il déclaré aux journalistes.
Par ailleurs, une enquête médico-légale ukrainienne a révélé que Viktoria Roshchyna, une journaliste ukrainienne de 27 ans, aurait été torturée par les forces russes avant son décès en septembre dernier, après plusieurs mois de détention.
Économie et ressources
Le ministre ukrainien des Finances, Sergii Marchenko, a indiqué à l’agence Reuters que l’Ukraine avance « aussi vite que possible » dans la négociation d’un accord crucial sur les minerais stratégiques avec l’administration américaine de Donald Trump. Ce partenariat permettrait aux États-Unis d’accéder davantage aux ressources naturelles ukrainiennes en échange d’une aide militaire.
Bien que Donald Trump ait annoncé une signature imminente de cet accord dans la semaine, sa concrétisation semble encore incertaine.
Perspectives de cessez-le-feu
Donald Trump a affirmé qu’un accord de cessez-le-feu était en préparation et qu’il continuait à faire pression sur les deux parties en conflit. Selon lui, le Kremlin aurait fait une « concession importante » en se déclarant prêt à « arrêter la guerre, à ne pas prendre tout le pays ».
Le président américain a aussi suggéré que l’Ukraine pourrait ne pas réussir à récupérer la péninsule de Crimée.
Enfin, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a déclaré lors de l’émission américaine Face the Nation que les négociations progressaient « dans la bonne direction », tout en précisant que certains points nécessitaient encore des ajustements.