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Guillaume Meurice de retour à la radio après son licenciement
Le trublion viré de France Inter en juin a retrouvé le chemin des ondes, accompagné d’Aymeric Lompret et Pierre-Emmanuel Barré. L’humoriste continue d’éblouir son public avec son talent, mais ne manque pas d’agacer certains.
Un retour marqué par une polémique
Récemment, Guillaume Meurice a fait ses débuts sur Radio Nova, pour célébrer son retour à l’antenne, une aventure qui lui a coûté 17 euros pour les spectateurs. Ce retour survient dans un contexte de controverse due à une blague controversée impliquant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Dimanche soir, l’humoriste et sa bande se sont moqués à l’antenne, provoquant de nombreux rires au théâtre de l’Europe, à Paris.
Lors de cet événement, Meurice a confié, avec une pointe d’ironie : «Il y a une ambiance de tarés ! Quel plaisir de retrouver un micro. On est de retour à l’antenne, ce n’était pas gagné, les amis.» Malgré les moments difficiles qu’il a traversés, notamment son licenciement par France Inter et une brève audition par la police judiciaire, il reste imperturbable et dédie un livre à cette expérience.
Une émission audacieuse et divertissante
La première émission sur Nova, intitulée «La Dernière», vise à aborder avec humour la possibilité d’une censure à venir. Meurice, en prenant la parole, partage que Matthieu Pigasse, propriétaire de Radio Nova, leur a assuré une totale liberté : «Faites ce que vous voulez, avec qui vous voulez», a-t-il révélé au micro.
Accompagné de ses camarades caustiques, tels qu’Aymeric Lompret, Pierre-Emmanuel Barré et Juliette Arnaud, Meurice s’attaque à divers sujets. La politique est bien entendue au programme, avec des références à Gérald Darmanin, Didier Lallement, Emmanuel Macron ou encore Vincent Bolloré, tous remis en question par leurs traits d’esprit piquants.
Humour et auto-dérision
Meurice, en tant que Monsieur Loyal, fait preuve d’un sens aiguisé de l’observation, utilisant l’auto-dérision pour aborder ses propres contradictions. Il ne manque pas de mettre en avant l’ironie de défendre l’anticapitalisme sur une radio dont la régie appartient au groupe Lagardère. Cette capacité à mêler humour et critique sociale allège le propos de l’émission.
Au cours de l’émission, Meurice pose des questions percutantes à son invité Johann Chapoutot, historien spécialisé dans le nazisme, sur le thème de l’antisémitisme comme outil de dénigrement politique.
Des moments cocasses et satiriques
En parallèle des sujets sérieux, les moments cocasses ne manquent pas. Dans une chronique humoristique, Aymeric Lompret imagine un dialogue entre des vaches nommées Marguerite. Ce type d’humour, teinté de satire, rappelle les meilleures heures de France Inter et continue de divertir le public avec des plaisanteries qui, même si elles sont parfois lourdes, ne manquent pas de provoquer le rire.
Meurice fait ainsi référence à d’autres moments d’actualité avec humour, comme lorsqu’il évoque le vol des César de Benoît Magimel. Son sens de la formule est toujours bien aiguisé : «Hollande, c’est le mec qui a dit que son ennemi est la finance, alors que c’est le diabète.» Cette capacité à marier sarcasme et réflexion fait de son retour à l’antenne un événement incontournable.
Pour Guillaume Meurice, le chemin continue sur les ondes, armé de son humour caustique et de sa passion pour la comédie, toujours prêt à challenger le statu quo.