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L’écrivain guinéen Tierno Monénembo, âgé de 77 ans et lauréat du prix Renaudot en 2008 pour son œuvre *Le Roi de Kahel*, exprime des préoccupations croissantes concernant la situation politique en Guinée. Ayant fui le régime répressif de Sekou Touré en 1969, il demeure un observateur vigilant des évolutions politiques de son pays.
Une transition en suspens
Actuellement résident à Conakry, Tierno Monénembo ne cache pas son inquiétude face à la prolongation de la transition dirigée par Mamadi Doumbouya. Après sa prise de pouvoir par la force en 2021, Doumbouya avait promis d’organiser des élections avant la fin de l’année 2024. Cependant, la date limite de la transition, prévue pour le 31 décembre, se rapproche sans que des élections soient en vue.
Le refus d’organiser des élections
Monénembo s’interroge : « Pourquoi Mamadi Doumbouya refuse-t-il d’organiser des élections ? » Selon lui, Doumbouya semble ignorer la charte de la transition à laquelle il a prêté serment, qui aurait dû lui conférer une légitimité. En négligeant le chronogramme électoral convenu avec les forces vives du pays, il compromet non seulement la démocratie guinéenne, mais défie également la communauté internationale.
Un contexte de répression
La situation actuelle en Guinée soulève des préoccupations quant à la répression croissante. Monénembo, par son engagement littéraire et son analyse politique, met en lumière ces dérives et appelle à une prise de conscience des citoyens et des acteurs internationaux. Les enjeux démocratiques en Guinée sont cruciaux, et la voix de Tierno Monénembo résonne comme un appel à la résistance face à l’oppression.