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Plus de 10 000 personnes ont fui leurs maisons en Haïti à cause des violences des gangs dans la capitale Port-au-Prince et ses environs. Cette situation alarmante a été rapportée par les Nations Unies, signalant une augmentation inquiétante du nombre de déplacés dans le pays.
Des violences incessantes à Port-au-Prince
Au cours des derniers jours, les affrontements entre la police locale et les membres des gangs se sont intensifiés. Actuellement, environ 80 % de Port-au-Prince est contrôlé par une coalition de gangs connue sous le nom de Viv Ansanm, ce qui signifie « vivre ensemble ». Cette coalition est responsable de plusieurs attaques récentes, notamment contre des infrastructures gouvernementales, ayant conduit à une situation de crise.
Attaques récentes et impact sur la population
Les violences ont poussé de nombreuses familles à quitter précipitamment leur domicile. Selon les estimations, près de 700 000 personnes à travers le pays sont désormais déplacées en raison des conflits liés aux gangs. À titre d’exemple, un massacre tragique a eu lieu début octobre à Pont-Sondé, où au moins 115 personnes ont perdu la vie.
Incidents marquants et réponses internationales
Un incident récent a vu des membres de la coalition tirer sur un hélicoptère de l’ONU, forçant celui-ci à atterrir ; heureusement, aucun blessé n’a été signalé. La réponse des forces de l’ordre est limitée par un manque de ressources, poussant les citoyens à former des groupes de défense pour protéger leurs communautés.
Les efforts de la communauté internationale
En juin, un contingent international de policiers, dirigé par le Kenya, est arrivé pour soutenir les autorités locales. Cependant, sur les 2 500 agents prévus, seulement 400 sont actuellement sur le terrain, soulignant l’urgence de la situation en matière de sécurité.