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Hasan Nuhanovic, ancien interprète des Casques bleus, continue de lutter contre l’impunité et le déni entourant le génocide des Bosniaques à Srebrenica, un événement tragique dont il a été témoin. Son engagement au sein de cette cause témoigne de la persistance des blessures laissées par ce massacre, qui reste gravé dans la mémoire collective.
Un refus face à la douleur
Récemment, Hasan a dû faire face à un moment douloureux : un procureur souhaitait lui révéler le nom d’un suspect lié au meurtre de sa mère. Il a choisi de dire non, un refus ferme qui témoigne de son désir de ne pas être submergé par une vague de sentiments complexes comme la vengeance ou la peur. _« J’ai dit stop, je ne voulais pas savoir, »_ explique-t-il avec une intensité palpable dans sa voix.
Des souvenirs ancrés dans l’Histoire
Il y a maintenant trente ans, Hasan Nuhanovic était l’interprète des Casques bleus à Srebrenica lorsque, le 11 juillet 1995, les forces serbes de Bosnie, dirigées par le général Ratko Mladic, ont pris le contrôle de cette enclave, déclarée « zone de sécurité » par les Nations unies. Ce jour-là, des milliers de Bosniaques ont été massacrés, marquant l’un des épisodes les plus sombres de la guerre en Bosnie.
Un combat pour la mémoire
Hasan Nuhanovic incarne la résilience et la détermination. Son combat n’est pas seulement pour lui-même, mais pour tous ceux qui ont souffert et qui continuent de vivre avec les conséquences de ce génocide. Il s’oppose fermement à l’impunité, cherchant à faire reconnaître les atrocités commises et à assurer que ces événements ne soient jamais oubliés.