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Hassan Nasrallah dénonce l’attaque contre des manifestants à Beyrouth
Le Parti de Dieu a condamné ce qu’il qualifie d’agression contre des manifestants pacifiques sur la route de l’aéroport de Beyrouth qui a eu lieu samedi. Le parti a appelé le gouvernement libanais à revenir sur sa décision d’interdire les avions iraniens d’atterrir à l’aéroport de Beyrouth.
Appel à la protection des manifestants
Dans un communiqué, le parti a déclaré : « Nous appelons le gouvernement à assumer l’entière responsabilité de la protection des manifestants pacifiques et de leur droit à l’expression. » Il a également demandé à l’armée libanaise d’enquêter sur l’attaque contre le sit-in de samedi et de prendre des mesures pour préserver le rôle de l’institution militaire dans la protection de la stabilité.
Les raisons de la manifestation
Le parti a souligné que le sit-in sur la route de l’aéroport était une action pacifique pour dénoncer l’ingérence israélienne dans les affaires libanaises, qualifiant le tir de gaz lacrymogènes par des soldats de l’armée libanaise contre les manifestants de « violence envers des citoyens pacifiques ».
Condamnation des attaques contre l’ONU
Le parti a également fermement condamné l’attaque contre les forces des Nations Unies au Liban (UNIFIL) dans les environs de l’aéroport Rafic Hariri, rejetant toute forme de ciblage contre ces forces.
Demandes au gouvernement libanais
Le parti a demandé au gouvernement de prendre des mesures sérieuses pour empêcher l’ennemi israélien d’imposer ses diktats et de violer la souveraineté nationale. Mahmoud Qamati, vice-président du conseil politique du parti, a qualifié la décision d’interdire l’entrée d’un avion iranien d’ « humiliation » pour l’État libanais et ses agences de sécurité.
Situation des manifestants
Samedi soir, un correspondant d’Al Jazeera a rapporté que le parti a annoncé la fin du sit-in sur la route de l’aéroport de Beyrouth, après que les forces de sécurité libanaises ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants pro-Hezbollah.
Réaction du gouvernement libanais
En réponse, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a affirmé que la liberté d’expression est garantie, mais que « couper des routes et perturber la situation est inacceptable ». Il a souligné que la sécurité de l’aéroport de Beyrouth prime sur tout autre considération.
Arrestations après l’attaque
Plus tôt samedi, les autorités libanaises ont annoncé l’arrestation de 25 personnes après l’attaque contre le convoi du vice-commandant de l’UNIFIL sur la route de l’aéroport de Beyrouth. Le président Joseph Aoun a promis de punir les auteurs de l’attaque, affirmant que les forces de sécurité libanaises « ne toléreront aucune tentative de déstabiliser l’ordre et la paix civile ».
Contexte du conflit
Les manifestants, en colère, s’étaient rassemblés sur la route de l’aéroport pour protester contre le refus des autorités aéroportuaires d’accorder l’autorisation d’atterrissage à un vol iranien. La direction de l’aviation civile libanaise a justifié ce refus par « la nécessité d’assurer la sécurité et la sûreté de l’aéroport et de l’espace aérien libanais, ainsi que la sécurité de tous les passagers et avions », sans fournir d’autres précisions.