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Des centaines de personnes se sont rassemblées ce dimanche sur le pont récemment renommé *Pont de la Solidaritat*, reliant le quartier de La Torre à celui de Sant Marcel·lí dans la ville de **Valencia**, pour rendre hommage aux victimes de la DANA survenue le 29 octobre dernier et pour souligner que ** »ce ne sont pas des chiffres, mais des personnes avec un nom »**.
Un hommage empreint d’émotion
Meri García, l’une des organisatrices de cet événement, a expliqué que cet hommage a été nécessaire car ** »aucune institution ne s’est donné la peine de le faire »**. Elle a insisté sur le fait que leur objectif n’est pas de manifester, car ce type de rassemblement ** »a toujours une connotation politique »**. ** »Nous sommes apolitiques, nous voulons juste être aux côtés des familles, c’est ce dont nous avons besoin »**, a-t-elle déclaré.
Des visages, pas des chiffres
Après la lecture d’un manifeste, l’hymne de la Communauté valencienne a résonné pour ** »rendre hommage aux défunts »**. Des photos de certaines des victimes ont été accrochées pour rappeler que ** »ce ne sont pas des chiffres, mais des personnes avec un nom »**. ** »Voici José ; Raquel ; mon père, Felipe »**, a-t-elle précisé, appelant à ** »cesser de dire qu’il y a 223 victimes et à commencer à dire qui elles sont »**. ** »C’est ce que les familles souhaitent, un hommage digne »**, a-t-elle ajouté.
Une quête de justice
Meri García a également dénoncé que la messe funéraire en mémoire des victimes, célébrée à la cathédrale de Valencia le 9 décembre, était ** »un paripé » et « un lavage de cerveau politique »**. ** »Je suis restée dehors avec mon billet en main »**, a-t-elle souligné. En ce qui concerne la réponse reçue au Congrès des députés le 12 décembre, où plus de 65 000 signatures demandant justice et une commission d’enquête avaient été enregistrées, elle a déploré que ** »personne ne les ait reçues »** et a affirmé que ** »déjà, il était évident qu’ils s’en moquent »**.
Appel à l’action
Elle a ajouté : ** »Nous continuons à recueillir des signatures. Tout le monde qui souhaite signer peut continuer à le faire et nous irons de nouveau au Congrès »**. Les familles désirent des réponses sur les événements tragiques, telles que ** »ce qui s’est passé ? Y a-t-il eu l’ouverture de barrages ? Qui a pris ces décisions ? »**. ** »C’est ce que les familles ont besoin de savoir, c’est pourquoi nous voulons cette commission d’enquête »**, a-t-elle conclu.
Solidarité entre les familles
Yolanda Garrido, une autre organisatrice, a remercié les participants pour leur présence, soulignant l’importance de ** »nettoyer leurs larmes »** et d’honorer les familles. Elle a précisé que cet événement n’était pas une rencontre politique et que les victimes de la DANA sont ** »fatiguées d’être séparées »** et de ne pas voir leurs proches honorés comme il se doit.
Unis dans le deuil
Les familles se sont engagées à se rassembler chaque 29 du mois pour honorer ceux qui ne sont plus là, en refusant de se laisser diviser par des partis politiques. ** »Nous sommes épuisés que deux mois après la tragédie, il n’y ait toujours pas de solutions »**, a exprimé Yolanda, tandis que les politiciens semblent ** »profiter de vacances en famille »**.
Le soutien de la communauté
Ana Minguet, résidente de Sedaví, a souligné que les citoyens devraient être ** »beaucoup plus unis »**. Autre témoignage, María Gascón a précisé que la ** »seule aide reçue est celle des gens »**, notant que le lendemain de la catastrophe, ** »personne n’est venu »**.
Un pont symbolique
Le pont *Pont de la Solidaritat* a été reconnu par la communauté, mais certaines voix s’inquiètent de la visibilité de la situation. María Gascón a annoncé que les habitants participeront à une manifestation pour demander la démission du président de la Generalitat, jugeant la gestion des événements par les autorités comme ** »inepte »**.