Un incendie de forêt majeur a ravagé le 16e arrondissement de Marseille, provoquant une vague d’inquiétude et de mesures d’urgence dans la région. Selon les pompiers, le feu aurait parcouru environ 350 hectares, principalement sur la commune des Pennes-Mirabeau, et se serait rapidement propagé sous l’effet du vent, avec des rafales atteignant 80 à 85 km/h.
Une situation critique sous haute tension
Le feu, déclenché en fin de matinée par un feu de véhicule, a rapidement progressé, forçant plus de 560 pompiers, dont des marins-pompiers de Marseille et des renforts d’autres départements, à intervenir pour contenir les flammes. L’incendie a notamment touché le massif forestier, obligeant les autorités à réclamer aux habitants des secteurs comme Jas de Rhodes, Pierrefeu et Bouroumettes de rester confinés pour leur sécurité. La préfecture a également recommandé la mise en confinement dans plusieurs quartiers, et n’a pas encore ordonné d’évacuation, bien que trois gymnases soient en préparation pour accueillir d’éventuels déplacés.
Impact sur la région et mesures prises
Les conditions météorologiques défavorables, combinées à un vent fort, ont accéléré la propagation du feu, qui a atteint les quartiers Nord de Marseille en milieu d’après-midi. La circulation routière et ferroviaire a été très perturbée : plusieurs lignes de bus, des autoroutes A55 et A50, ainsi que des tunnels de la ville ont été fermés pour permettre aux secouristes d’intervenir efficacement. Par ailleurs, l’aéroport Marseille-Provence, le quatrième plus important de France, a été contraint de fermer, entraînant le déroutage et l’annulation de nombreux vols.
« Les conditions sont très difficiles, la vitesse de propagation du feu est très rapide, sous l’effet du mistral à 80-85 km/h, » ont indiqué les sapeurs-pompiers. Le maire de Marseille, Benoît Payan, a appelé les habitants à faire preuve de vigilance et à limiter leurs déplacements afin de faciliter les opérations de secours.
Les autorités continuent de surveiller la situation de près, et le risque d’une aggravation demeure plausible tant que le vent ne faiblira pas. La région reste en alerte maximale face à cette catastrophe qui pourrait encore évoluer dans les heures à venir.