Initiatives pour atténuer les impacts de la guerre israélienne sur les enfants déplacés du sud du Liban
Le visage de la souffrance se cache derrière un sourire, les yeux emplis de larmes dissimulant de nombreux récits de déplacement. Hassan Hamdan, père de quatre enfants dont Nour, a dû fuir avec sa famille à la recherche d’un refuge sûr après que son village frontalier, « Aita Al Chaab », a été ciblé par des bombardements israéliens.
Nour Hamdan, parmi tant d’autres enfants, a dû quitter sa ville pour Anssar, cherchant désespérément la quiétude et la sécurité. Pour alléger les souffrances des enfants déplacés, des initiatives humanitaires ont été lancées pour accueillir ces familles du sud et offrir des espaces de jeux dans les centres d’accueil. Les jeux servent de moyen pour apaiser la douleur et l’anxiété des enfants, canaliser leur énergie négative vers des activités positives et renforcer leur bien-être mental.
Manal Souaid, une déplacée de Kfar Shuba, témoigne de la situation éprouvante de ses enfants, exprimant le poids du stress et de la peur qui pèsent sur eux, se révélant comme de véritables victimes. Pour elle, l’achat de jouets pour ses enfants était essentiel pour atténuer la douleur du déplacement et apporter un brin de bonheur dans leurs cœurs.
D’autre part, l’agression contre les villages frontières du Liban a profondément perturbé la vie scolaire des enfants. Les écoles des régions concernées ont été fermées, poussant la directrice d’une école à Anssar, Mme Ismail, à accueillir les enfants déplacés dans l’établissement, offrant fournitures scolaires et un programme éducatif pour ne pas compromettre leur scolarité.
La souffrance continue pour les déplacés, notamment sur le plan psychologique, où l’anxiété persiste chez les enfants. L’éloignement des facteurs de stress, le soutien familial et la promotion de la pensée positive sont primordiaux pour favoriser la résilience des enfants face aux traumatismes de la guerre.
La guerre israélienne a bouleversé la réalité quotidienne des villages du sud du Liban, avec des attaques touchant des zones résidentielles, des commerces, des infrastructures agricoles et même des véhicules. Les chiffres des Nations unies et du ministère de la Santé libanais révèlent l’ampleur des déplacements de population et des conséquences sanitaires suite à l’agression, soulignant l’urgence d’une assistance intégrée tant sur les plans physique que mental pour les victimes de ce conflit.
La compassion et la solidarité se jouent au quotidien pour soulager les souffrances des déplacés, garantir un avenir meilleur et accompagner chaque enfant vers la guérison de ses blessures invisibles.