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À Saint-Nicolas-de-Redon, en Loire-Atlantique, une famille se retrouve contrainte de vivre dans une caravane après les inondations dévastatrices de la fin janvier. Alors que la majorité des habitants commencent à évaluer les dégâts causés par cette catastrophe naturelle, cette famille fait face à une réalité difficile.
Une famille touchée par les inondations
Une dizaine de personnes, dont un couple et ses trois enfants, se retrouvent sans domicile. Les inondations ont été si graves qu’ils sont obligés de vivre dans une caravane stationnée devant leur maison. Noémie, la mère de famille, témoigne de leur situation : « C’est ça ou dormir sous les ponts ».
Les conséquences des inondations
Les sinistrés ont terminé de nettoyer les débris et les biens endommagés. L’état de catastrophe naturelle a été déclaré dans 112 communes, dont douze en Loire-Atlantique, garantissant une indemnisation pour les victimes. Au total, entre 10 et 12 habitants ne peuvent toujours pas retourner dans leurs logements, selon le maire de la ville, Albert Guihard.
Noémie, âgée de 29 ans, raconte : « Il n’y a plus aucun meuble dans notre maison, tout a été emporté par les eaux. L’eau a monté à plus d’un mètre. » Les murs sont maintenant noircis par l’humidité, et une odeur désagréable persiste malgré les tentatives de ventilation.
La vie dans la caravane
En ce début de vacances scolaires, Noémie et ses enfants, Nuno, Lissandro, et Rafaël, tentent de trouver un semblant de chaleur dans leur caravane. Leurs proches ne peuvent pas les accueillir et la mairie n’a pas de solution de logement à leur proposer. « Nous avons été chez mon beau-frère, mais il n’a plus de place car il doit accueillir ses enfants », explique-t-elle.
La situation est d’autant plus compliquée que l’assurance ne couvre pas tous les frais de location d’un autre logement. « On pleure de temps en temps. On est devant chez nous, on a tout perdu. Dormir dans une caravane avec trois enfants, c’est dur », avoue-t-elle.
Un long chemin vers la reconstruction
La famille ne pourra pas retourner chez elle avant plusieurs mois en attendant les travaux nécessaires à la remise en état de leur maison. Noémie espère qu’une société spécialisée pourra les aider à sécher leur domicile, mais le processus s’annonce long et difficile.