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Des pluies torrentielles et des coulées de boue ont touché le Cachemire, en Inde, provoquant des pertes humaines importantes et des dégâts matériels considérables. Selon un haut responsable local, le bilan du jour s’élève à au moins 34 morts et 35 blessés secourus; d’autres corps pourraient être retrouvés. Ces Inondations Cachemire Inde illustrent les risques croissants liés à la mousson et au changement climatique, et le Premier ministre indien, Narendra Modi, a assuré que «Toute l’aide nécessaire sera apportée aux personnes dans le besoin» et que les secours restent mobilisés.

Au Cachemire, des pluies torrentielles font des victimes et compliquent les secours
Des coulées de boue provoquées par des pluies intenses ont balayé un village himalayen du Cachemire sous administration indienne. Le premier bilan officiel fait état de 34 personnes mortes et de 35 blessés secourus, selon le commissaire du district de Kishtwar, Pankaj Koumar Charma, qui a précisé qu’il était possible que d’autres corps soient retrouvés. Les autorités prévoient des difficultés d’accès à la zone, les routes ayant été fortement endommagées par plusieurs jours de tempêtes et se situant à plus de 200 kilomètres de Srinagar, la principale ville de la région.
«Nous avons retrouvé 34 corps et secouru 35 blessés», a déclaré ce responsable à l’AFP. «Il est possible que d’autres corps soient retrouvés», a-t-il ajouté. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a de son côté assuré que «Toute l’aide nécessaire sera apportée aux personnes dans le besoin».
Contexte climatique et risques accrus pendant la mousson
La vague de pluies intervient peu après des inondations similaires survenues le 5 août à Dharali, dans l’État d’Uttarakhand, qui ont provoqué des dégâts et un bilan qui pourrait dépasser 70 morts selon les autorités. Les épisodes de mousson sont fréquents entre juin et septembre, mais des experts estiment que le changement climatique, associé à un développement mal planifié, accroît leur fréquence et leur intensité. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a rappelé l’année dernière que ces phénomènes climatiques extrêmes constituent un «signal d’alarme» sur la progression du cycle de l’eau.
Des secours sur le terrain et des chiffres qui varient
Les chiffres varient selon les sources: selon Mohammad Irshad, responsable des services de secours, «Les corps sans vie de 37 personnes ont été retrouvés», et le bilan des disparitions reste à clarifier. Il a aussi été indiqué que 150 blessés avaient été secourus, dont 50 grièvement blessés, tous transportés vers des hôpitaux à proximité. Des témoins cités par les autorités évoquent des scènes de choc et de deuil dans les villages touchés; Souchil Koumar, habitant du village voisin d’Atholi, a déclaré: «J’ai vu au moins 15 corps transportés à l’hôpital local».