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Des pluies record provoquent des inondations massives en Indonésie et au Sri Lanka, alimentant un relief international et un débat sur l efficacité des secours face à l ampleur des dégâts. Dans plusieurs régions, les habitants décrivent une lenteur de l aide et une urgence croissante, tandis que les autorités tentent de coordonner les réponses humanitaires et les efforts de reconstruction.
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Bilan et régions touchées
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En Indonésie, le dernier bilan communiqué par l AFP évoque 753 morts et 650 disparus, chiffre qui a été réévalué dans d autres dépêches à 804 morts et 650 disparus. Le système météorologique exceptionnel a aussi provoqué de fortes pluies en Thaïlande et en Malaisie, ainsi que des précipitations record sur plusieurs pays de la région et sur le Sri Lanka, selon l analyse de la NOAA relayée par l AFP.
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Au Sri Lanka, les chiffres varient selon les mises à jour: « au moins 465 morts, 366 disparus et plus d 1,5 million de sinistrés », ou « au moins 474 morts, 356 disparus » selon les dépêches les plus récentes. Le coût estimé de la reconstruction se situe entre 6 et 7 milliards de dollars, et le pays a déclaré l état d urgence alors qu il appelle l aide internationale.
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Réactions et contexte humanitaire
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« Répondre à cette situation représente un défi logistique considérable », a déclaré Ade Soekadis, directeur exécutif de Mercy Corps Indonesia, une organisation humanitaire. « L ampleur des dégâts et la superficie de la zone touchée sont vraiment énormes ». Reinaro Waruwu, 52 ans, rencontré par l AFP dans un centre d évacuation à Padan (Sumatra nord), s est dit « déçu » de la lenteur de l aide: « Certains ont dû attendre un jour et une nuit avant de recevoir de l aide, et n ont donc pas pu être sauvés ». « Je suis frustré, inutile de le répéter. La réponse (des autorités, ndlr) a été lente », a-t-il ajouté. Des analyses météorologiques indiquent que le contexte s explique en partie par des épisodes climatiques renforcés par le changement climatique, avec des précipitations extrêmes et des océans plus chauds qui alimentent les tempêtes; l AFP s appuie sur NOAA pour décrire des cumuls de pluie jamais observés en novembre dans la région.
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Conséquences économiques et tourisme sri-lankais
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Au Sri Lanka, le bilan est lourd: « au moins 465 morts, 366 disparus et plus d 1,5 million de sinistrés » selon les bilans révisions, et un coût de reconstruction estimé entre 6 et 7 milliards de dollars par le gouvernement. Le commissaire général du gouvernement en charge des services essentiels, Prabath Chandrakeerthi, a annoncé des aides: « 2,5 millions de roupies srilankaises (7 500 euros) à chaque famille dont le logement a été détruit, et de 25 000 roupies (75 euros) à toutes celles qui doivent procéder au nettoyage de leur maison ». Contrairement à l Indonésie, le Sri Lanka a déclaré l état d urgence et appelé la communauté internationale à l aide. Malgré la catastrophe, l île dépendante du tourisme a accueilli mardi un paquebot de croisière de luxe au port de Colombo. Cette arrivée envoie « un message clair au monde entier: le Sri Lanka est sûr, ouvert et prêt à accueillir à nouveau les visiteurs », a indiqué l office du tourisme du pays.