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Les récentes déclarations de Víctor de Aldama devant le juge Ismael Moreno suscitent une vive inquiétude au sein du gouvernement espagnol. L’entrepreneur a affirmé qu’il « colidérait Wakalua », une startup liée à Globalia, tout en précisant son rôle dans le partenariat avec l’IE Africa Center, dirigé par Begoña Gómez, épouse du président Pedro Sánchez.
Les révélations d’Aldama
Aldama a voulu envoyer un message clair à Moncloa en affirmant son influence dans Wakalua, une entreprise qui a établi des accords avec l’épouse de Pedro Sánchez et le ministère de la Transition écologique dirigé par Teresa Ribera. Sa déclaration a intensifié les craintes au gouvernement, particulièrement à Moncloa, concernant d’éventuelles preuves documentaires ou photographiques de ses liens avec Begoña Gómez.
Une relation complexe avec Begoña Gómez

Le 22 janvier 2019, Wakalua, en collaboration avec la ONU Tourisme, a été présenté comme « le premier hub d’innovation en tourisme ». Un accord de parrainage de 40 000 euros par an a été signé avec la Fondation IE pour le Africa Center, bien que la pandémie ait limité son exécution à seulement 1 716 euros en dépenses.
Aldama a également participé à la 23e Assemblée de l’ONU Tourisme à Saint-Pétersbourg, où Begoña Gómez était présente. Ces interactions renforcent les liens entre Aldama et la sphère politique, exacerbant les préoccupations du gouvernement.
Liens avec le ministère de Ribera
Wakalua a été impliqué dans des projets avec le ministère de la Transition écologique. L’un d’eux était une compétition de startups en partenariat avec Air Europa, où les logos des trois entités apparaissent sur la documentation officielle de l’ONU Tourisme. Begoña Gómez a également attribué des prix lors de cet événement.
Un autre projet, intitulé « Hola Pueblos », visait à développer des zones rurales mais a été abandonné à cause de la pandémie et des difficultés financières de Globalia. Cependant, le ministère a soutenu d’autres initiatives comme le projet G-100 Cooperación, qui a reçu 100 000 euros de subvention en 2022.
Perspectives judiciaires
Aldama a assuré sa coopération avec la justice concernant plusieurs affaires, y compris le « cas Koldo ». À sa sortie de prison, il a averti Pedro Sánchez qu’il pourrait disposer de preuves substantielles, augmentant ainsi les préoccupations au sein de Moncloa sur les potentielles révélations liées à son rôle dans Wakalua.
Les accusations portées dans le cadre de l’affaire qui se déroule au Juzgado de Instrucción nº41 ont conduit à des demandes pour entendre Aldama en tant que témoin, soulignant l’importance croissante de son témoignage dans ce contexte politique et judiciaire sensible.