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Le ministère des Affaires étrangères de l’Iran a convoqué ce mardi l’ambassadeur hongrois à Téhéran, Gyula Petho, pour exprimer son mécontentement face aux nouvelles sanctions imposées par l’Union européenne. Ces sanctions visent une compagnie aérienne et une compagnie maritime d’État, en réponse à l’envoi présumé de missiles balistiques iraniens à la Russie dans le cadre du conflit en Ukraine.
Protestation contre les sanctions de l’UE
Dans un communiqué publié sur son site, Téhéran justifie sa démarche en affirmant que les Vingt-Sept ont imposé des sanctions sous un prétexte jugé infondé concernant les transferts de missiles balistiques d’Iran vers la Russie. Lors de la réunion, le directeur général pour l’Europe de l’Ouest du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné ces sanctions, les qualifiant d’« infondées et illégales », tout en soutenant qu’elles violent le droit international ainsi que le principe de liberté de navigation et de commerce maritime.
Réfutation des accusations
Le représentant iranien a également rejeté les accusations d’envoi de missiles balistiques à la Russie, affirmant que « des hauts responsables ukrainiens ont déjà reconnu l’inexactitude de telles allégations ». Il a souligné que la coopération en matière de défense et de sécurité de l’Iran n’était dirigée contre aucun tiers et a dénoncé l’ingérence de certains États européens dans les affaires de défense iraniennes comme étant « totalement inacceptable ».
Ce fonctionnaire a averti que les « politiques de confrontation et injustifiées » européennes ne resteraient pas « sans réponse ».
Critique de la double moralité britannique
En parallèle, le ministère des Affaires étrangères a également rencontré le chargé d’affaires britannique à Téhéran, lui affirmant que l’Iran réagirait face aux sanctions qu’il qualifie de « irrationnelles » et de « comportement confrontatif ». Dans ce contexte, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a critiqué la « conduite contradictoire » du Royaume-Uni et sa « double moralité » concernant le conflit à Gaza, en raison de l’envoi d’armes à Israël.
Selon Araqchi, des documents présentés devant les tribunaux britanniques révèlent que le Royaume-Uni, tout en sachant que ses armes et composants du F-35 sont utilisés par Israël pour violer le droit international humanitaire, continue de les exporter.