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Les tensions montent entre l’Iran et la communauté internationale alors que le pays menace d’expulser les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cette déclaration fait suite à un avertissement lancé par un conseiller de l’ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême de la République islamique, à deux jours de négociations cruciales avec les États-Unis.
Avertissement sur l’expulsion des inspecteurs de l’AIEA
Ali Shamkhani a affirmé que la poursuite des menaces extérieures pourrait entraîner l’Iran à mettre un terme à la coopération avec l’AIEA. Il a également évoqué la possibilité de transférer des matériaux enrichis vers des sites sécurisés. Ces déclarations ont été relayées sur le réseau social X.
Réaction du département d’État américain
La porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, a déclaré que la menace d’expulser les inspecteurs de l’AIEA est « incompatible avec les affirmations de l’Iran concernant son programme nucléaire pacifique ». Elle a ajouté que cette action constituerait une escalade et un mauvais calcul de la part de Téhéran.
Négociations à Oman
Des discussions sur le programme nucléaire iranien sont programmées pour samedi dans le sultanat d’Oman, en présence de l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et du ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a exprimé l’espoir que ces pourparlers mèneront à la paix, réaffirmant la position des États-Unis selon laquelle l’Iran ne doit jamais posséder d’arme nucléaire.
Relations américano-israéliennes
Lors d’une annonce surprenante, le président américain, Donald Trump, a déclaré que les États-Unis ont entamé des discussions « directes » avec l’Iran, malgré l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays depuis quarante-cinq ans. Trump a ajouté que si nécessaire, les États-Unis recourraient à la force, tout en soulignant le rôle central d’Israël dans ce processus.
Coordination internationale
Le même jour, le chef de la diplomatie américaine a discuté avec son homologue français, Jean-Noël Barrot, des négociations sur le programme nucléaire iranien. Le porte-parole du ministère français des affaires étrangères a affirmé que toute initiative visant à persuader l’Iran d’abandonner son programme nucléaire est la bienvenue, mais a également exprimé des doutes sur le niveau de coordination entre les Américains et les Européens.
Contexte des soupçons internationaux
Les puissances occidentales soupçonnent l’Iran de vouloir développer une arme atomique, une accusation que le pays a toujours niée, affirmant que son programme nucléaire est destiné à des fins civiles. Les récentes déclarations et menaces exacerbent les craintes d’une escalade dans les tensions déjà fragiles.
