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Des médias israéliens rapportent que la marine d’Israël a mené des frappes contre une centrale électrique située à proximité de la capitale yéménite, Sanaa. L’attaque a touché la centrale de Hezyaz, endommageant des générateurs et provoquant un incendie ensuite maîtrisé par les équipes locales. Le vice‑premier ministre du Yémen a confirmé que les services d’urgence sont intervenus rapidement pour empêcher une extension des dégâts.
Des habitants de Sanaa ont déclaré avoir entendu au moins deux puissantes explosions. Selon plusieurs sources, l’évènement a provoqué inquiétude et perturbations dans les quartiers voisins. Le terme « attaque israélienne centrale électrique Yémen » circule désormais dans les réactions et les analyses régionales.
Dommages signalés et réaction des autorités locales
Les autorités yéménites et la chaîne affiliée aux Houthis, Al Masirah, ont qualifié l’intervention d’ »agression » et ont détaillé les impacts matériels. Les points suivants résument la situation connue :
- Des générateurs de la centrale de Hezyaz ont été endommagés, selon les rapports initiaux.
- Un incendie s’est déclaré après le bombardement et a été ensuite contenu par les pompiers.
- Les services d’urgence affirment avoir empêché une propagation des dégâts et protégé des infrastructures critiques.
Les autorités locales poursuivent l’évaluation des dommages et la remise en service partielle de la centrale est envisagée selon l’évolution de la situation.
La justification militaire israélienne et les interrogations juridiques
Le haut commandement israélien a déclaré que le site était utilisé par des combattants houthis, présentant l’opération comme une réponse directe à des attaques répétées à l’encontre d’Israël. Cependant, l’armée n’a pas publié de preuves publiques établissant l’utilisation de cette centrale à des fins militaires.
L’absence de preuves a suscité des questions sur la légalité de la frappe, certains observateurs évoquant le risque que l’attaque contre une infrastructure civile puisse constituer un crime de guerre. Les organisations internationales et les experts en droit humanitaire surveilleront de près les enquêtes à venir.
Contexte : escalade entre les Houthis et Israël
Les Houthis ont multiplié, depuis 2023, les tirs de roquettes et le lancement de drones vers Israël, affirmant agir en riposte à la guerre et au blocus imposés dans la bande de Gaza. En retour, Israël a touché des infrastructures yéménites stratégiques, élargissant le champ du conflit régional.
- En juin, Israël a frappé le port de Hodeidah, une route essentielle pour l’aide humanitaire : https://www.aljazeera.com/news/2025/6/10/israel-strikes-yemens-hodeidah-port-threatens-blockade
- En mai, des attaques ont visé l’aéroport international de Sanaa, Israël affirmant qu’il servait de base aux Houthis : https://www.aljazeera.com/news/2025/5/28/israel-launches-attack-on-yemens-sanaa-airport
Ces frappes s’inscrivent dans un contexte où les échanges d’hostilités ont élargi les répercussions au-delà de la Palestine et d’Israël, affectant des lignes maritimes et des infrastructures civiles au Yémen.
Implication internationale et développements récents
Outre Israël, les États‑Unis et le Royaume‑Uni ont mené des opérations militaires au Yémen en riposte aux attaques houthis contre des navires liés à Israël transitant par la mer Rouge. Ces actions ont perturbé le trafic commercial mondial et intensifié les tensions dans la région.
En mai, Washington a conclu une trêve inattendue avec les Houthis, suspendant sa campagne de frappes contre le groupe en échange d’un arrêt des attaques contre des navires liés aux intérêts américains. Les Houthis ont néanmoins précisé que cet accord ne s’appliquait pas à leurs opérations dirigées contre Israël.
Avant la trêve, les forces américaines avaient mené des centaines de raids aériens au Yémen, faisant plus de 250 morts selon les bilans disponibles. Le président américain de l’époque, Donald Trump, a salué l’accord en affirmant qu’il mettrait fin aux bombardements. Ce développement a surpris Israël, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que le pays se défendrait « seul » si nécessaire.
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