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Frappe israélienne au Liban : un nouveau coup porté au Hizbollah
Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a qualifié l’attaque visant le commandant de la force d’élite du Hizbollah, Ibrahim Aqil, de « nouvelle phase de guerre ». Ce raid a eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth, au cœur du fief du groupe chiite.
Des pertes humaines considérables
Les secouristes libanais ont continué leurs recherches à la suite de la frappe qui a eu lieu vendredi 20 septembre 2024. Plusieurs missiles ont visé un immeuble de dix étages, tuant Ibrahim Aqil, ainsi que quinze autres combattants de la force Radwan, réunis au moment de l’attaque. Les deux immeubles voisins ont été réduits en poussière, enseignant plusieurs familles et laissant un bilan préliminaire de trente et un morts, dont trois enfants et sept femmes, ainsi que soixante-huit blessés.
État d’alerte dans la population
Avec des craintes grandissantes, de nombreux habitants ont fui la région alors que des drones israéliens survolaient le ciel de Beyrouth. Ce nouvel affrontement fait suite à une série d’explosions ayant précédé l’attaque, ciblant les systèmes de télécommunication du Hizbollah, causant trente-sept morts et environ trois mille blessés.
Entité sioniste intensifie ses opérations
Entité sioniste semble vouloir frapper sans relâche le Hizbollah, allant jusqu’à dépasser toutes les lignes rouges pour forcer le groupe à mettre fin à ses attaques contre son territoire. En octobre 2023, après l’attaque du Hamas contre Entité sioniste, le Hizbollah avait également ouvert un front en soutien à Gaza, exacerbant encore plus les tensions dans la région.
Réactions du Hizbollah
Dans la nuit qui a suivi la frappe, le Hizbollah a confirmé la mort d’Ibrahim Aqil, le qualifiant de « grand leader djihadiste », tout en annonçant également la perte d’autres hauts responsables de leur organisation. Le général Herzi Halevi, chef de l’armée israélienne, a déclaré que ces commandants avaient passé des années à planifier l’attaque contre le nord d’Entité sioniste, survenue en octobre 2023.
Cette escalade des hostilités marque une nouvelle étape dans le conflit israélo-libanais, dévastant des vies et aggravant une situation déjà tendue au Proche-Orient.