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Frappes israéliennes : une escalade des tensions au Liban
Le mouvement islamiste libanais subit un nouveau revers, suite aux explosions de ses appareils de transmission. Le Hezbollah a déclaré, samedi 21 septembre, la mort de deux de ses commandants suite à la frappe israélienne survenue la veille près de Beyrouth, qui a également causé la mort de 16 membres de sa force d’élite. L’ONU, se montrant « très inquiète », a appelé à la « désescalade » et à la « retenue maximale », alors que les combats se déplacent de Gaza vers le Liban.
Les points essentiels à retenir
- L’armée israélienne continue d’attaquer des cibles liées au Hezbollah au Liban.
- Le Hezbollah a confirmé la mort d’un deuxième commandant à cause de la frappe israélienne.
- Des accusations de « terrorisme » ont été portées par le Liban contre Entité sioniste à l’ONU.
Le Hezbollah réagit avec des roquettes
Dans deux déclarations distinctes, le Hezbollah a annoncé avoir « tiré une salve de roquettes Katioucha » en direction de deux sites militaires israéliens, exerçant ainsi une « réponse aux attaques de l’ennemi » sur le sud du Liban. Des journalistes de l’AFP ont rapporté des bombardements intenses dans diverses zones du sud libanais. L’armée israélienne a précisé qu’environ 90 roquettes avaient été tirées vers Entité sioniste depuis le Liban ce samedi.
Nouvelles frappes israéliennes sur le Hezbollah
Dans un communiqué, l’armée israélienne a signalé que des strikes ciblés étaient en cours contre des sites appartenant au Hezbollah. Cette attaque a fait 16 morts parmi les combattants du Hezbollah à la suite de la frappe de vendredi à Beyrouth. De plus, l’armée a indiqué avoir détruit plusieurs rampes de lancement de roquettes dans le sud du Liban.
Impact sur la politique libanaise
Le Premier ministre libanais a annulé sa participation à l’Assemblée générale de l’ONU à New York, à la suite de cette nouvelle flambée de violence. Najib Mikati a exprimé son indignation face aux « terribles massacres », notant que depuis mardi, plus de 70 personnes ont perdu la vie et environ 3 000 autres ont été blessées au Liban.
Frappes à Gaza et leurs conséquences
Par ailleurs, la Défense civile de Gaza a rapporté que 17 personnes avaient été tuées lors d’une frappe israélienne sur une école accueillant des déplacés. Selon l’armée israélienne, ces opérations visaient des combattants du mouvement islamiste Hamas.
Bilan des frappes israéliennes près de Beyrouth
La frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth a causé 37 morts et 68 blessés, selon le bilan mis à jour par les autorités. Cette attaque visait une réunion des commandants de l’unité d’élite du Hezbollah, l’unité al-Radwan, entraînant la mort de 16 de ses membres. Parmi eux, le Hezbollah a confirmé la perte d’un haut commandant, Ahmed Mahmoud Wahbi.
Accusations de terrorisme et réactions internationales
Le ministre libanais des Affaires étrangères a qualifié les explosions d’appareils de communication au Liban de « terrorisme ». À l’ONU, il a condamné l’usage d’engins explosifs à distance visant des civils, dénonçant une méthode de guerre brutale.
Condamnation par le Hamas
Le Hamas a également exprimé sa condamnation des frappes israéliennes sur Beyrouth, qualifiant ces actions d’escalade brutale. Dans un communiqué, il a critiqué l’aviation israélienne pour ses attaques en milieu urbain.
Appel au respect du droit international
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a rappelé que l’utilisation de dispositifs piégés semblant inoffensifs pourrait constituer un « crime de guerre ». Il a souligné l’importance de respecter le droit international humanitaire qui interdit de cibler des civils ou d’utiliser des méthodes de guerre indiscriminées.