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Entité sioniste intensifie ses attaques, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés
Entité sioniste a intensifié ses attaques, provoquant le déplacement de centaines de milliers de Palestiniens dans le sud et le nord de Gaza. Un rapport du journal « New York Times » a révélé que près de 300 000 Palestiniens ont été contraints de quitter leurs lieux de résidence temporaires, et beaucoup d’entre eux se retrouvent sans endroit où aller, même la « zone humanitaire » recommandée par Entité sioniste n’est ni sûre ni équipée pour les accueillir.
Selon le rapport citant des responsables des Nations unies, Entité sioniste a émis de nouvelles et larges ordres d’évacuation samedi dernier, mais de nombreux déplacés craignent de ne pas trouver de refuge sûr, même dans les zones dévastées par la guerre.
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Les ordres d’évacuation étendus concernent la ville de Rafah, où plus d’un million de personnes du territoire se sont rassemblées après avoir fui les bombardements israéliens dans d’autres lieux au cours des sept derniers mois.
Les craintes augmentent, selon le rapport, quant à une possible avancée de l’armée d’occupation vers Rafah, une menace proférée depuis longtemps par les dirigeants israéliens et condamnée par des organisations internationales d’aide et de nombreux pays.
Peur, confusion et inquiétude
Le rapport cite Mohammed El-Masri, 31 ans, un comptable prenant refuge avec sa famille sous une tente à Rafah, déclarant : « C’est une situation très difficile, le nombre de déplacés est extrêmement élevé, et aucun d’entre eux ne sait où aller, mais ils partent et tentent de s’éloigner autant que possible. La peur, la confusion, la répression et l’inquiétude rongent les gens. »
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a critiqué l’ordre israélien d’évacuation étendu annoncé samedi en déclarant que « les ordres d’évacuation des civils assiégés à Rafah vers des zones non sécurisées ne sont pas acceptables. »
La plupart des habitants de Gaza, qui sont au nombre de 2,2 millions, ont été contraints de quitter leurs foyers à plusieurs reprises pendant la guerre, vivant maintenant dans des tentes précaires, des salles de classe surpeuplées ou des appartements exigus.
L’armée israélienne a ordonné hier samedi l’évacuation des habitants de zones supplémentaires à l’est de Rafah vers la « zone humanitaire » élargie dans la région de Al-Mawasi, une zone côtière au nord de Rafah.
Pas un lieu sûr
Malgré la qualification d’Entité sioniste de la région de Al-Mawasi comme une « zone humanitaire », les Nations unies ont insisté sur le fait que la zone n’est ni sûre ni prête à accueillir les centaines de milliers de Palestiniens déplacés par Entité sioniste.
Louise Watersedge, porte-parole de l’UNRWA, a déclaré sur les réseaux sociaux : « Partout où vous regardez à l’ouest de Rafah ce matin, les familles emballent leurs affaires. Les rues sont largement désertes. »
Même alors que les forces israéliennes bombardaient Rafah, elles sont revenues ces dernières semaines dans des régions du nord de Gaza, y compris la ville de Beit Hanoun et le quartier Al-Zeitoun à Gaza, pour faire face à la résurgence des activités de la résistance islamique (Hamas).