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Israël interdit les forces syriennes au sud de Damas
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti que l’État d’Israël ne permettra pas aux forces militaires du nouveau gouvernement syrien d’opérer dans le territoire situé au sud de la capitale syrienne, Damas.
Appel à la démilitarisation
Lors d’une cérémonie militaire en Israël dimanche, Netanyahu a exigé la « démilitarisation complète du sud de la Syrie » concernant les troupes du nouveau régime syrien dans les provinces de Quneitra, Daraa et Suweyda.
Interdiction des forces HTS
Netanyahu a déclaré : « Nous n’allons pas permettre aux forces de l’organisation HTS ou de la nouvelle armée syrienne d’entrer dans la zone au sud de Damas », faisant référence au groupe Hayat Tahrir al-Sham, qui a mené l’offensive ayant renversé le président syrien Bachar al-Assad en décembre dernier.
Protection de la communauté Druze
Il a également averti qu’Israël n’accepterait aucune menace à l’encontre de la communauté Druze en Syrie, qui vit sur le plateau du Golan, un territoire syrien occupé illégalement par Israël, ainsi que dans d’autres parties du sud-ouest de la Syrie.
Expansion israélienne
Israël a profité de la chute d’al-Assad pour s’étendre dans une zone tampon entre le plateau du Golan occupé par Israël et le sud de la Syrie, enfreignant un accord des Nations Unies conclu en 1974.
La communauté Druze
Les Druzes, une minorité religieuse présente dans plusieurs pays de la région, ont exprimé leur opposition à l’expansion israélienne dans le sud de la Syrie. Des milliers d’entre eux vivant sur le plateau du Golan occupé ont refusé de prendre la citoyenneté israélienne.
Cependant, en Israël, la majorité de la population druze soutient l’État israélien et les hommes sont recrutés dans l’armée.
Situation actuelle sur le plateau du Golan
Israël occupe environ deux tiers du plateau du Golan, la zone tampon administrée par l’ONU s’étendant sur une superficie étroite de 400 kilomètres carrés. Le reste est contrôlé par la Syrie.
En 1974, Israël et la Syrie ont conclu un accord de cessez-le-feu stipulant que le plateau du Golan serait une zone tampon démilitarisée.
Attaques israéliennes en Syrie
Peu après la chute d’al-Assad en décembre dernier, l’armée israélienne a pénétré dans la zone tampon et a mené des centaines de frappes aériennes sur des installations militaires syriennes.
Israël justifie ses attaques en affirmant qu’elles visent à éliminer des cibles militaires iraniennes. Cependant, l’Iran a déclaré qu’aucun de ses forces n’est actuellement en Syrie, et le nouveau gouvernement syrien a indiqué qu’il n’a pas l’intention de combattre Israël.
Présence militaire israélienne
Actuellement, les forces israéliennes ont établi deux postes sur le mont Hermon syrien et sept autres dans la zone tampon, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israel Katz.
Dimanche, Netanyahu a affirmé que les forces israéliennes resteraient sur le mont Hermon et dans la zone tampon du plateau du Golan occupé pour « une période indéfinie afin de protéger nos communautés et de contrecarrer toute menace ».