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<h2>Entité sioniste : le problème est sa société dégradée, pas Gantz</h2>
<p>Ravit Hecht, chroniqueuse au journal israélien Haaretz, a sévèrement critiqué les divergences internes en Entité sioniste concernant la guerre acharnée dans la <a href= »/encyclopedia/2014/11/19/%D8%BA%D8%B2%D8%A9″>bande de Gaza</a> et ses répercussions sur l’État d’occupation.</p>
<p>Elle affirme que les Israéliens peuvent se moquer du ministre du cabinet de guerre <a href= »/encyclopedia/2023/11/6/%D8%A8%D9%8A%D9%86%D9%8A-%D8%BA%D8%A7%D9%86%D8%AA%D8%B3-%D8%A7%D9%84%D8%B6%D8%A7%D8%A8%D8%B7-%D8%A7%D9%84%D8%B0%D9%8A-%D9%82%D8%A7%D8%AF-%D8%A7%D9%84%D8%A7%D9%86%D8%B3%D8%AD%D8%A7%D8%A8″>Benny Gantz</a>, qui a sauvé le Premier ministre <a href= »/encyclopedia/2014/11/25/%D8%A8%D9%86%D9%8A%D8%A7%D9%85%D9%8A%D9%86-%D9%86%D8%AA%D9%86%D9%8A%D8%A7%D9%87%D9%88″>Benjamin Netanyahu</a> lorsqu’il semblait sur le point de tomber après l’attaque du 7 octobre par le mouvement de résistance islamique <a href= »/encyclopedia/2014/2/10/%D8%AD%D8%B1%D9%83%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D9%85%D9%82%D8%A7%D9%88%D9%85%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%A5%D8%B3%D9%84%D8%A7%D9%85%D9%8A%D8%A9-%D8%AD%D9%85%D8%A7%D8%B3″>Hamas</a>.</p>
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<h2>Critiques de la classe politique israélienne</h2>
<p>Ils peuvent aussi se moquer du manque de « sens politique » des dirigeants israéliens ou suspecter les intentions de Gantz de devenir Premier ministre.</p>
<p>Cependant, Hecht pense que les choses sont différentes, notant dans son article que le problème ne vient pas de Gantz lui-même, ni des querelles « stupides » entre les leaders de l’opposition qui ont permis au Likoud de se hisser en tête des sondages malgré le chaos régnant dans ses rangs.</p>
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<h2>Le diagnostic de Hecht</h2>
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<li>Quand une société, ou du moins une grande partie de celle-ci, choisit à nouveau – comme le reflètent les derniers sondages – un Premier ministre qui a vu ses femmes violées et ses enfants kidnappés, et qui les conduit vers le bain de sang, l’isolement diplomatique, la récession économique, et une culture de corruption, de criminalité, d’ignorance et de retard;</li>
<li>Quand une société, ou du moins une grande partie de celle-ci, tend la main pour abandonner les otages et leurs proches et permet des violences contre eux, alors la faute ne revient ni à Gantz, ni au ministre du cabinet de guerre <a href= »/encyclopedia/2015/3/1/%D8%BA%D8%A7%D8%AF%D9%8A-%D8%A5%D9%8A%D8%B2%D9%86%D9%83%D9%88%D8%AA »>Gadi Eizenkot</a>, ni aux manifestations contre eux qui ramènent les extrémistes dans les bras de Netanyahu encore une fois.</li>
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<h2>La cause profonde du problème</h2>
<p>Alors où se situe le vrai problème ? Selon Hecht, le problème réside dans la société israélienne elle-même qu’elle considère comme atteinte d’un « mal social » conduisant de manière insensée et frénétique vers l’oubli et la destruction.</p>
<p>Elle ajoute que lorsque quelqu’un qui se dit « sioniste » et « de droite dure » soutient un Premier ministre sous le règne duquel Entité sioniste a perdu des territoires – alors même que sa guerre contre Gaza n’atteint aucun de ses objectifs -, cela ne peut être expliqué par des raisons idéologiques. « C’est une maladie incurable, et peut-être même ceux qui en souffrent ne veulent pas en guérir », écrit-elle.</p>
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<h2>Conclusion de Hecht</h2>
<p>Hecht conclut que cette guerre est peut-être déjà perdue. Par conséquent, elle pense que les Israéliens feraient mieux de concentrer leur énergie sur des plans de survie plutôt que de plonger dans un « océan de désespoir ».</p>
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