Le ministère de la Justice américain a annoncé l’inculpation de l’ancien directeur du FBI James Comey pour entrave à la justice et fausses déclarations. Selon les documents de l’enquête, les charges portent sur la divulgation d’informations sensibles et sur un témoignage devant une commission du Sénat des États-Unis le 30 septembre 2020. Cette annonce survient dans un contexte politique déjà tendu, avec des appels à poursuivre des adversaires politiques formulés ces derniers jours par le président en exercice. Plusieurs sources indiquent que les accusations peuvent entraîner jusqu’à cinq ans de prison s’il est reconnu coupable; l’expression ‘5 ans’ est aussi utilisée dans certains dépêches.
États-Unis : Comey inculpé pour entrave et fausses déclarations
Selon le ministère de la Justice, les infractions reprochées à James Comey sont liées à son témoignage oral devant une commission du Sénat des États-Unis, le 30 septembre 2020, et à la divulgation d’informations sensibles. Ces charges pourraient entraîner jusqu’à cinq ans de prison si l’accusé est reconnu coupable; certaines sources emploient l’expression ‘5 ans’.
« JUSTICE EN AMERIQUE ! », a réagi Donald Trump, selon plusieurs dépêches. Le ministère précise que les infractions portent sur des « infractions graves liées à la divulgation d’informations sensibles » et sur un témoignage devant le Sénat. Lindsey Halligan, remplaçante de Letitia James, a déclaré dans un communiqué que ces inculpations « constituent un abus de la confiance du public à un niveau extraordinaire ». Comey, limogé par Trump en 2017 lors d’enquêtes sur des ingérences étrangères, est convoqué à comparaître pour le procès.
« Il n’a pas démissionné, je l’ai renvoyé », avait déclaré Trump à l’époque au sujet d’un procureur fédéral; les détails des charges restent centrés sur le témoignage et la divulgation mentionnés plus haut. Ces éléments, relatifs à la période 2017-2020, illustrent les tensions entre le pouvoir exécutif et les autorités judiciaires.
Réactions et enjeux autour de l’affaire Comey
Dans des messages publiés sur les réseaux, Comey a déclaré : « Je n’ai pas peur » et a ajouté que « la peur était l’arme des tyrans ». Il a aussi évoqué sa famille et a affirmé : « J’ai confiance dans la justice fédérale et je suis innocent. Alors rendez-vous au procès et gardez la foi. »
De son côté, Donald Trump a réagi par une nouvelle salve sur Truth Social, répétant son motto : « JUSTICE EN AMERIQUE ! ». Le dossier indique aussi que le président avait exhorté Pam Bondi à poursuivre plusieurs adversaires politiques et que Lindsey Halligan a rappelé que les charges découlent du témoignage devant le Sénat et constituent « un abus de la confiance du public à un niveau extraordinaire ». Cette affaire s’inscrit dans un contexte où les analystes estiment qu’elle pourrait nourrir le débat sur l’indépendance du système judiciaire et les équilibres entre pouvoir politique et institutions.