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Le Japon persiste dans ses poursuites contre Paul Watson malgré la levée de la notice rouge d’Interpol
Le dossier entourant le militant écologiste de renom, Paul Watson, connu pour sa lutte contre la chasse à la baleine, reste fortement tendu entre le Japon et les autorités internationales. Malgré l’annonce récente par Interpol de la levée de la notice rouge le visant, le gouvernement japonais affirme que ses poursuites à son encontre demeurent inchangées, manifestant ainsi sa détermination à poursuivre ses démarches judiciaires contre lui.
Le 23 juillet 2025, le Japon a officiellement dénoncé cette décision d’Interpol, qualifiant la levée de la notice de « extrêmement regrettable ». Selon Yoshimasa Hayashi, porte-parole du gouvernement, « l’annulation ne change pas le fait que le mandat d’arrêt du Japon à son encontre reste valide ». Il a précisé que le pays continuerait à appeler à l’extradition de Paul Watson, notamment pour répondre des accusations qui pèsent sur lui.
Les accusations portées contre Paul Watson
Le gouvernement japonais désigne Paul Watson comme étant “co-responsable de dommages et blessures” à bord d’un navire baleinier japonais dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd en 2010. Selon Tokyo, l’activiste aurait été impliqué dans des actions directes contre les opérations de chasse à la baleine, ce qui lui vaut d’être poursuivi dans son pays d’origine.
Si la décision d’Interpol a permis un relâchement dans le traitement judiciaire international de cette affaire, Tokyo maintient sa position ferme, considérant que le mandat d’arrêt reste valable et qu’il n’a pas été annulé. La polémique s’intensifie autour des enjeux de souveraineté, de protection de l’environnement, et de la légalité des actions de la Sea Shepherd.
Les enjeux de cette affaire
Ce différend illustre la complexité des questions liées à la chasse à la baleine et aux interventions des ONG sur le terrain. D’un côté, la communauté internationale, représentée par Interpol, semble vouloir adoucir son positionnement face aux accusations de harcèlement et de violence. De l’autre, le Japon, qui considère la chasse à la baleine comme une tradition nationale, insiste sur la légitimité de ses actions, malgré la controverse mondiale.
Alors que l’instance internationale a levé la notice, le gouvernement japonais continue d’affirmer ses revendications, notamment dans le cadre de sa politique de sauvegarde de ses activités traditionnelles. La teneur de cette crise diplomatique pourrait bien durer tant que les positions resteront aussi opposées, sans qu’aucune solution immédiate ne semble émerger.