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Jean-Pierre Foucault se confie sur une tragédie de son enfance
Publié le 30 septembre 2024 à 07:00, modifié le 30 septembre 2024 à 08:52. Dans l’émission Un dimanche à la campagne, Jean-Pierre Foucault a partagé des révélations poignantes sur sa jeunesse, évoquant une tragédie marquante de sa vie.
Des souvenirs douloureux
Récemment, Jean-Pierre Foucault a effectué son grand retour sur TF1 dans l’émission Qui veut gagner des millions ?, où il a endossé le rôle de candidat pour récolter des fonds au profit d’une association. Ce dimanche 29 septembre, l’animateur emblématique du concours Miss France était invité sur France 2, auprès de Frédéric Lopez, pour parler de son vécu personnel. Toujours très discret sur son enfance, Foucault a choisi ce moment pour partager une période difficile de sa vie, survenue lorsqu’il avait 14 ans.
La perte de son père
Jean-Pierre Foucault a commencé par parler de ses parents et de leur rencontre. Son père, qui avait fait partie de la résistance, et sa mère, d’origine juive, ont traversé des épreuves ensemble pendant la guerre. Leur amour a permis à sa mère et à ses nièces et neveux de survivre en étant cachés dans une pension à Marseille. Bien qu’il ait connu une enfance heureuse mais stricte, un événement tragique est survenu alors qu’il n’était qu’un adolescent.
Avec une grande émotion, Jean-Pierre a raconté : « Mon père était importateur/exportateur de fruits et légumes. Un jour, le 19 ou le 20 février, il part en Algérie pour vérifier la comptabilité de l’entreprise. Et le 22 février 1962, il se fait descendre dans la rue d’une balle dans le dos et d’une dans la nuque. On ne sait pas pourquoi, je n’ai jamais su pourquoi« .
L’attente d’un retour
Au début, Jean-Pierre Foucault n’a pas compris que son père avait été tué. Sa famille lui a fait croire qu’il s’agissait d’un accident de voiture. Il confie : « J’imaginais qu’il allait revenir, avec des béquilles, je n’sais pas. J’attendais que la porte s’ouvre et que mon père arrive en claudiquant. Et il n’est pas revenu« . À seulement 14 ans, il a alors dû assumer des responsabilités qui lui incombaient désormais.
Une adolescence chamboulée
Ce traumatisme a profondément changé Jean-Pierre Foucault. Il a expliqué : « C’est ainsi qu’à 14 ans, d’un coup, d’un seul, je suis devenu adulte. Mon cœur s’est durci« . Sa mère lui demandait même de prendre la place de son père lors des repas, ce qui a eu un impact significatif sur son développement personnel.
Foucault a reconnu que cette situation l’a conduit à devenir une autre personne, y compris à l’école. « Je suis devenu quelqu’un d’autre, y compris à l’école. C’est pour ça que j’ai commencé à faire le clown, pour éviter que l’on me pose la sempiternelle question : *pourquoi ton père s’est fait descendre dans la rue ?* C’était ça sans arrêt« , a-t-il partagé. Il a aussi ajouté que cette épreuve l’avait aidé à se forger un caractère, utile dans son parcours professionnel.
La douleur d’être un pupille de la nation
Jean-Pierre Foucault a reçu le statut de pupille de la nation après la mort de son père. Cela a été une nouvelle source de souffrance pour lui : « Ce qui m’a fait le plus mal dans ma vie d’adolescent… c’est quand j’ai reçu ma carte de pupille de la nation« , a-t-il déclaré, avant de révéler que la mention « Mort pour la France » avait été rayée sur le document, indiquant que son père était mort pour rien. « Donc mon père est mort pour rien. Et cette carte, je l’ai jetée. Je voulais montrer à la France que je n’avais pas besoin d’être adopté par elle. Je vais me débrouiller tout seul« , a conclu l’animateur avec force.