Home ActualitéJennifer Lawrence dénonce une « épuration ethnique » à Gaza

Jennifer Lawrence dénonce une « épuration ethnique » à Gaza

by Sara
Palestine, Israël, Espagne, États-Unis

Jennifer Lawrence a qualifié la situation à Gaza d’« inacceptable » et a déclaré, lors d’un échange avec la presse, que ce qui s’y déroule ne peut être décrit par « rien de moins qu’un génocide ». Ces propos ont surpris l’assistance et relancé le débat autour de la responsabilité des artistes et des institutions culturelles face au conflit.

Intervention au festival de San Sebastián

La comédienne oscarisée était présente au festival de cinéma de San Sebastián, dans le nord de l’Espagne, pour promouvoir son nouveau film Die, My Love.

Selon les comptes rendus, Jennifer Lawrence a été interrogée à plusieurs reprises sur la situation à Gaza. Les organisateurs auraient tenté d’interrompre le flot de questions, sans y parvenir.

Elle a déclaré : « Je suis terrifiée et horrifiée, ce qui se passe n’est rien de moins qu’un génocide, et c’est inacceptable ». Elle a ajouté : « Je suis effrayée pour mes enfants, pour tous nos enfants. »

Appel au boycott dans le monde du cinéma

Ces déclarations interviennent dans un contexte de mobilisation au sein du milieu cinématographique international.

Un engagement émanant d’un collectif de travailleurs du cinéma pour la Palestine a récemment été signé par plus de 4 000 acteurs, réalisateurs et producteurs du monde entier.

Le texte appelle les professionnels du cinéma à boycotter les institutions israéliennes, notamment :

  • les festivals et manifestations culturelles liées à des institutions israéliennes,
  • les salles de cinéma et les partenariats de diffusion,
  • les stations de radio et les sociétés de production associées à des structures d’État.

Campagne des artistes et musiciens : « Pas de musique pour un génocide »

Parallèlement, plus de 400 chanteurs et artistes internationaux ont lancé une campagne de boycott artistique sous le slogan « No Music For Genocide » (Pas de musique pour un génocide).

Les initiateurs affirment que la musique ne doit pas servir à embellir l’image d’un État accusé de crimes graves, et que l’art doit s’aligner sur la justice et les droits humains.

Parmi les noms cités figurent des groupes et artistes de renom :

  • Massive Attack,
  • Primal Scream,
  • Japanese Breakfast,
  • Carole King,
  • Rina Sawayama,
  • MØ.

La campagne invite tous les professionnels du secteur musical à refuser de participer à des événements ou festivals parrainés ou hébergés par des institutions israéliennes.

Enjeux et réactions

Les prises de position d’artistes comme Jennifer Lawrence intensifient les débats sur le rôle de la culture face aux conflits et sur les responsabilités éthiques des créateurs.

Ces mouvements de boycott soulèvent des questions sur l’impact des pressions culturelles sur les relations internationales, la liberté artistique et la solidarité avec les populations civiles affectées par la guerre.

À lire aussi :

  • Le déplacement de populations à Gaza : fuite du mort vers le mort
  • Nouvelle journée sanglante à Gaza et trois hôpitaux hors service
source:https://www.aljazeera.net/news/2025/9/27/%d9%86%d8%ac%d9%85%d8%a9-%d8%b4%d9%87%d9%8a%d8%b1%d8%a9-%d8%a8%d9%87%d9%88%d9%84%d9%8a%d9%88%d8%af-%d8%aa%d8%b5%d9%81-%d9%85%d8%a7-%d9%8a%d8%ac%d8%b1%d9%8a-%d8%a8%d8%ba%d8%b2%d8%a9

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