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JK Rowling : des autocollants sur le campus ne sont pas transphobes

par Sara
France

Des autocollants portant l’inscription « J’aime JK Rowling » n’ont pas été considérés comme un « signal codé » pour la transphobie, selon un professeur universitaire lors d’un tribunal sur l’emploi.

Contexte du procès

Les universitaires Deirdre O’Neill et Michael Wayne poursuivent le syndicat University and College Union (UCU) après que sa branche d’Édimbourg a qualifié leur film Adult Human Female d’attaque contre l’identité transgender. Ce film remet en question les revendications des droits des trans, suscitant des manifestations lors de ses projections à l’Université d’Édimbourg.

Accusations de transphobie

Mercredi, le tribunal a entendu que la projection du film avait eu lieu en parallèle à des signalements en ligne concernant des autocollants jugés « transphobes » sur le campus, y compris ceux disant « J’aime JK Rowling ». L’auteure de Harry Potter, âgée de 59 ans, a des opinions tranchées sur les questions de genre, ce qui lui a valu d’être qualifiée de transphobe par des militants, accusation qu’elle a niée.

Autocollants sur le campus

Déclarations des académiciens

Bien qu’il ait été convenu que M. Wayne, professeur à l’Université de Brunel, n’ait peut-être pas été au courant des autocollants, il a été interrogé sur la possibilité qu’ils puissent être un « signal codé ». Il a répondu : « Vous sous-entendez donc que l’auteure JK Rowling est quoi ? »

Un représentant de l’UCU, Tom Brown, a demandé si M. Wayne reconnaissait que JK Rowling était une proéminente défenseure des opinions critiques sur le genre. M. Wayne a déclaré : « Oui, mais à mon avis, elle n’est pas transphobe. » Il a expliqué que le terme « signal codé » se réfère à des messages déguisés qui semblent innocents, et qu’il ne pouvait accepter cette interprétation.

Impact sur le débat

M. Wayne a affirmé que les autocollants constituaient clairement une déclaration, mais n’étaient pas transphobes. Le tribunal a également discuté d’autres autocollants sur le campus et M. Brown a demandé si le contexte autour de la projection de leur film était influencé par de tels autocollants. M. Wayne a répondu par l’affirmative.

Les discussions ont également porté sur l’impact que ces autocollants pourraient avoir sur les membres du personnel ou les étudiants trans. M. Wayne a reconnu qu’il était possible que cela puisse avoir un impact négatif, sans pour autant remettre en question la légitimité des autocollants.

Liberté académique en jeu

M. Wayne a soutenu que le film soulignait des préoccupations selon lesquelles les droits des femmes étaient « marginalisés » et qu’il ne s’agissait pas d’une attaque contre les identités trans. Il a déclaré que les tentatives d’interdire la projection constituaient une « attaque contre la liberté académique » et qu’il n’était pas possible d’exprimer leurs croyances sans être étiqueté comme transphobe.

« Nous ne devrions pas être ici, nous aurions dû avoir ces discussions sur le campus universitaire, mais ce n’est pas nous qui avons annulé cela, c’est le répondant qui a annulé », a conclu M. Wayne.

Historique des projections

En novembre 2022, Mme O’Neill, enseignante à l’Université de Hertfordshire, et M. Wayne ont sorti Adult Human Female, qui examine les affirmations selon lesquelles « les femmes trans sont des femmes et doivent être traitées comme telles dans tous les contextes légaux et sociaux ». Lorsque la branche d’Édimbourg de l’UCU a pris connaissance d’une projection prévue en décembre 2022, elle a exigé l’annulation de l’événement, qualifiant le film de transphobe.

Des manifestants ont bloqué le lieu, empêchant de 100 à 150 personnes d’assister à la projection. Celle-ci a été reprogrammée pour avril 2023 mais a de nouveau été bloquée par des manifestants. Elle a finalement eu lieu en novembre 2023 avec une sécurité renforcée.

Position de l’UCU

L’UCU affirme que ses actions étaient en soutien des droits des personnes trans et non binaires et nie avoir discriminé ou harcelé Mme O’Neill et M. Wayne, selon les documents du tribunal. Le tribunal, qui se tient à distance, se poursuit.

JK Rowling

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source:https://www.standard.co.uk/news/crime/university-and-college-union-tom-brown-university-of-edinburgh-stickers-edinburgh-b1220347.html

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