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Josiane Balasko aborde la chirurgie esthétique avec franchise
Publié le 22 Sep 2024 à 08:00
Josiane Balasko, figure emblématique du cinéma français, fait son retour sur le grand écran dans le film Quand vient l’automne, réalisé par François Ozon. À 74 ans, elle démontre que son talent transcende les années et les normes de beauté en vigueur. Invitée sur le plateau de l’émission 50′ Inside le 21 septembre, l’actrice a partagé ses réflexions sur le vieillissement, la chirurgie esthétique et la place des femmes dans l’industrie cinématographique, des thématiques encore trop souvent ignorées.
Vieillir avec sagesse : Josiane Balasko se confie sur le temps qui passe
Dans ce nouveau film, Josiane Balasko incarne une femme de 70 ans, un rôle qui lui permet d’aborder la thématique de l’âge avec sincérité. Lors de l’interview, elle a souligné qu’il existe une évolution positive pour les femmes de plus de 60 ans au cinéma, bien qu’il reste encore du chemin à parcourir.
« Ça change un peu », a-t-elle déclaré, citant des icônes comme Isabelle Huppert et Isabelle Adjani. « Mais il y a encore du boulot », a-t-elle ajouté avec son franc-parler habituel. Avec humour et sagesse, elle aborde le vieillissement : « On ne se regarde pas dans la glace en se disant : on vieillit… Simplement, on se dit : ‘Olala, putain, c’est plus difficile pour moi de me lever’ ».
Pour elle, vieillir est une force. « Je suis toujours la même, avec quelques rides de plus », a-t-elle plaisanté, ajoutant que ne pas subir la pression sociale est une véritable liberté. Elle se décrit comme étant « plutôt normale, je me suis toujours trouvée dans la moyenne, pas belle, pas laide ».
Josiane Balasko dénonce la pression de la chirurgie esthétique
Contrairement à d’autres actrices, Josiane Balasko préfère son apparence naturelle. « À l’écran, je n’ai pas de raison de m’inquiéter. On me fait plus de propositions intéressantes que lorsque j’avais trente ans. À cette époque, c’était le règne de l’actrice jetable », a-t-elle révélé. Aujourd’hui, les rôles pour des femmes avec un physique atypique sont beaucoup plus fréquents.
Elle a également critiqué les effets néfastes des tendances en matière de chirurgie esthétique, affirmant que cela crée un standard de beauté uniforme. « Moi, je vois sur Instagram toutes ces photos de vedettes américaines… C’est un diktat qui fait qu’il faut que la peau soit tendue, donc au bout d’un moment, ça devient un tambour », a-t-elle déclaré sans détour.
Une icône du cinéma qui refuse les standards imposés
Au cours de sa carrière, Josiane Balasko a traversé des périodes difficiles liées aux normes de beauté. Dans sa jeunesse, elle a reconnu avoir ressenti cette pression, confessant avoir refait son nez pour accéder à des rôles. Cependant, aujourd’hui, elle refuse de se plier aux exigences de l’industrie.
Son impressionnante carrière comprend des œuvres mémorables telles que Les Bronzés, Le Père Noël est une ordure, et Gazon Maudit. Josiane Balasko continue d’irradier nos écrans, prouvant que le talent prime sur l’apparence. « Je ne serais jamais une James Bond girl, ça, c’est sûr », conclut-elle avec humour, révélant ainsi sa vision unique du cinéma.