Table of Contents
Judith Godrèche a récemment exprimé son avis sur le rapport de la commission d’enquête concernant les violences sexistes et sexuelles dans le secteur culturel, qu’elle qualifie d' »impressionnant » et « assez terrifiant ».
Un rapport édifiant
Le rapport, rendu public après six mois d’auditions, met en lumière des violences considérées comme « systémiques, endémiques et persistantes ». La présidente de la commission, Sandrine Rousseau, a publié près de 90 recommandations visant à freiner « la machine à broyer les talents ». Judith Godrèche souligne l’importance de cette initiative, déclarant : « Ce rapport, je l’attendais et (…) il est impressionnant et assez terrifiant. Mais je n’en suis pas étonnée parce que je ne m’attendais pas à mieux ».
Un constat alarmant
Godrèche a insisté sur le fait que les problèmes identifiés ne se limitent pas uniquement au monde du cinéma, mais s’étendent à d’autres secteurs. Elle a déclaré que « le cinéma est une grande famille incestueuse » et que les abus de pouvoir observés sont présents également dans des institutions comme l’Église et les écoles. Ce constat, bien que terrifiant, ne la surprend pas, et elle appelle le monde politique à agir afin que personne ne puisse affirmer « On ne savait pas ».
Des recommandations cruciales
Interrogée sur l’une des recommandations, qui vise à inscrire dans le code de procédure pénale l’obligation pour les employeurs de signaler les actes de violences et harcèlements sexistes et sexuels, Judith Godrèche a exprimé son approbation. Elle a souligné la nécessité pour les personnes influentes sur les plateaux de s’engager en faveur de ceux qui souffrent le plus.
Un engagement personnel
Judith Godrèche est devenue une figure emblématique du mouvement MeToo en France après avoir accusé le réalisateur Benoît Jacquot de viols, alors qu’elle était mineure. Elle a également porté des accusations similaires contre le cinéaste Jacques Doillon. Des enquêtes sont actuellement en cours, et les deux hommes contestent ces allégations.
