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Kasbarian porte plainte pour menaces de mort après une vague en ligne

by charles
France

Le député Guillaume Kasbarian, figure politique locale, a annoncé avoir déposé plainte à la gendarmerie de Maintenon pour une dizaine de menaces de mort et d’insultes graves. Selon ses propos relayés après une cérémonie à Chartres, il tient à la liberté d’expression mais juge que certains messages franchissent la ligne du délit. « Je suis très attaché à la liberté d’expression, mais lorsqu’il s’agit de menaces de mort et physiques, on n’est plus dans un débat libre, mais dans un délit sanctionnable. Ça va trop loin », a confié à L’Écho Républicain, ce mardi 11 novembre. L’épisode est lié à la publication des chiffres des expulsions locatives pour 2024 et à la polémique entourant une loi anti-squat portée par le député.

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À Chartres, Kasbarian dépose plainte pour menaces de mort et insultes graves

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Avant d’aller porter plainte à la gendarmerie de Maintenon, Kasbarian a fait le tri dans les messages et il en a ressorti « 68 émanant d’une cinquantaine de personnes », qui relèvent du délit de menaces de mort, menaces physiques et insultes graves, rapporte-t-il.

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Kasbarian après l’annonce de la plainte et des menaces.
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Il a donné des exemples : « Il y a un outil fort pratique qui commence par ton prénom. C’est comme s’il t’était destiné. » « Je prie le karma et Dieu pour qu’il agisse vigoureusement avec vous. » « Un jour, je suis prêt à me rendre dans son patelin pour le visiter sur pièce. » « J’ai déjà eu des menaces de mort par le passé. On a même tagué ma permanence parlementaire à Chartres, lors du débat sur la loi anti-squat. »

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Le député contrebalance en disant qu’il a aussi reçu, dans la même période, « beaucoup de messages de soutien et d’encouragements, auxquels je suis très sensible. Tous ces messages me renforcent dans ma détermination à porter mes convictions et à les assumer. J’ai le cuir solide ».

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Permanence parlementaire visée et flux massif de messages

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Kasbarian a indiqué avoir constaté un afflux de messages et a décrit l’attaque comme une « meute numérique ». « Il y a eu un afflux de menaces, d’insultes graves sur mon compte du réseau social X (anciennement Twitter), puis par mail, depuis une dizaine de jours. » L’épisode est lié à la publication des chiffres des expulsions locatives pour 2024, qui a suscité une controverse autour de la loi anti-squat que le député a portée. « Oui, il y a eu un record d’expulsions, en 2024, à la fois de squatteurs ou de locataires en situations d’impayés. Un certain nombre d’associations me pointent du doigt, suite à la loi anti-squat que j’ai portée. J’assume ce record d’expulsions et j’assume cette loi. »

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Permanence parlementaire visée par des messages violents.
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Le député a aussi évoqué que, pendant la même période, il a reçu « beaucoup de messages de soutien et d’encouragements, auxquels je suis très sensible. Tous ces messages me renforcent dans ma détermination à porter mes convictions et à les assumer. J’ai le cuir solide ».

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Contexte et éléments déclencheurs: expulsions locatives et loi anti-squat

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Le déclencheur, selon Kasbarian, est la publication des chiffres des expulsions locatives pour 2024. « Le fait d’assumer a déclenché une vague d’expressions chez des politiques d’extrême gauche, qui a entraîné derrière eux une sorte de meute numérique. » Il affirme avoir assumé ces chiffres et la loi anti-squat qu’il a portée: « J’assume ce record d’expulsions et j’assume cette loi. » Des messages de soutien lui ont été adressés, et il dit que ces soutiens l’aident à maintenir son engagement.

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