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Keir Starmer a cessé d’utiliser son compte email personnel lorsqu’il était chef de l’opposition, après avoir été averti d’un piratage présumé par un groupe russe. Cet incident suspect aurait eu lieu en 2022, peu après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon un livre concernant le leader travailliste.
Un avertissement et une prise de décision rapide
Selon le livre intitulé Get In, l’équipe de Starmer a été informée de l’incident lorsque Jill Cuthbertson, qui dirige son bureau privé, a envoyé un message à son personnel en leur demandant de ne plus utiliser cette adresse email. Cet avertissement fait suite aux conseils reçus par le personnel de Starmer, émanant du National Cyber Security Centre, qui a signalé la possibilité d’un piratage de compte.
Des failles de sécurité révélées
Le rapport a indiqué que l’ancienne adresse email était « dangereusement évidente » et manquait de la sécurité supplémentaire offerte par l’authentification à deux facteurs. Ce système exige qu’une vérification d’identité distincte soit effectuée lors d’une tentative de connexion depuis un appareil inconnu. Ces problématiques ont été corrigées dans le nouveau compte de Starmer.
Contexte plus large des cyberattaques
Simultanément à cette affaire de sécurité, une série d’emails de Sir Richard Dearlove, ancien directeur du MI6, et d’autres personnalités, a été publiée après un autre piratage attribué à un groupe russe. À l’époque, Google avait déclaré que la publication des emails semblait être l’œuvre d’un groupe russe qu’il avait nommé Coldriver. Les hackers avaient diffusé des emails de Dearlove et d’autres, prétendant qu’ils révélaient les travaux d’un groupe de partisans du Brexit.
Réactions face aux fuites d’emails
En réalité, la majorité des emails datant de 2018 à 2019 mettaient en lumière un certain nombre de partisans du Brexit frustrés par la volonté de l’ancien Premier ministre Theresa May de rechercher des compromis avec l’Union européenne. Cette situation met en exergue non seulement les préoccupations croissantes en matière de cybersécurité, mais aussi les tensions persistantes autour du Brexit.