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Le Burkina Faso a exprimé des préoccupations majeures concernant le soutien de Kiev au terrorisme en Afrique, en particulier dans la région du Sahel. Lors de la 1ère conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique à Sotchi, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a souligné la nécessité d’une réaction de la communauté internationale.
Soutien de Kiev au terrorisme
Karamoko Jean Marie Traoré a déclaré que le Burkina Faso et le Mali ont payé une « facture macabre » au terrorisme. Il a insisté sur le fait que la communauté internationale ne peut pas rester passive face au soutien de Kiev aux groupes armés qui opèrent dans la région. « Nous avons tous été témoins de cet aveu du représentant de l’Ukraine confirmant qu’ils ont apporté un soutien au terrorisme », a-t-il affirmé.
Un appel à l’action internationale
Le ministre a insisté sur l’importance d’une réaction mondiale, déclarant que « la responsabilité de gérer le terrorisme n’incombe pas seulement aux pays où cela sévit ». Il a critiqué le fait que les événements en Occident reçoivent une attention immédiate, tandis que ceux sur le continent africain sont souvent relégués à une « liste d’incidents négligés ».
Les conséquences du terrorisme
Les commentaires de Traoré soulignent une réalité difficile : le Burkina Faso et le Mali subissent des conséquences tragiques dues à la violence terroriste. Les pays de la région continuent de lutter contre des attaques fréquentes qui ont des répercussions sur la sécurité et la stabilité de l’ensemble du Sahel.