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Kremlin défavorable au déploiement de troupes européennes en Ukraine

by charles
Ukraine

Le Kremlin s’est dit «défavorable» au déploiement de troupes européennes en Ukraine, nouvelle étape dans les tensions liées au conflit en cours. Cette position est réaffirmée alors que les pourparlers diplomatiques cherchent une issue et que Washington et Kiev discutent des garanties de sécurité nécessaires pour un éventuel accord de paix. Les responsables russes répètent que toute rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky dépend d’un ordre du jour et que l’initiative américaine n’équivaut pas à une désescalade immédiate. Dans ce contexte, les informations se multiplient sur les pourparlers en Turquie et les fronts militaires, sans percée notable.

À propos du déploiement: Moscou affirme son opposition et précise les conditions

Selon Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, «Il n’y a pas d’armée européenne, il n’y a que des armées de pays spécifiques, qui sont pour la plupart membres de l’Otan», et la Russie voit ces discussions d’un œil «défavorable». Il a ajouté que les garanties de sécurité seront l’un des sujets les plus importants dans le cadre de pourparlers de paix. Plus tôt dans la semaine, Lavrov avait aussi insisté sur l’absence de «rencontre prévue» entre Poutine et Zelensky et sur le fait que l’ordre du jour n’était pas prêt.

Peskov lors d
Peskov lors d’un point presse

Du côté ukrainien et occidental, Zelensky a déclaré «C’est au niveau des dirigeants que la question de la fin de la guerre doit être résolue» et a reçu le soutien du secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, qui a évoqué des «garanties solides» et deux formes possibles: un renforcement de l’armée ukrainienne ou une implication plus directe des pays européens et des États-Unis. Donald Trump a aussi indiqué qu’il était prêt à soutenir l’Ukraine par des moyens aériens mais sans troupes au sol, et a rappelé son opposition à l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan.

Pourparlers et garanties de sécurité: perspectives et obstacles

Sur le terrain, l’armée russe affirme progresser, revendiquant la prise d’une localité dans la région de Donetsk, et des frappes sur Kherson ont fait des morts et endommagé des infrastructures énergétiques. Sur le plan diplomatique, les discussions en Turquie et les échanges entre Moscou et Kiev visent à construire un cadre pour des garanties de sécurité solides, mais les positions restent éloignées: Moscou demande des concessions territoriales et renonce à l’alliance OTAN, condition que Kiev ne peut accepter. Donald Trump a souligné qu’il serait prêt à apporter un soutien aérien, tout en excluant des troupes au sol, et que les États-Unis joueront un rôle dans les discussions.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a aussi ajouté que tout contact entre Poutine et Zelensky «doit être bien préparé, afin d’être fructueux», et qu’aucune date n’était fixée pour une rencontre.

Vue d
Vue d’une localité dans la région de Donetsk

Réactions et perspectives: front, diplomatie et incertitude

Sur le front, l’armée russe affirme progresser dans l’est et a revendiqué la prise d’une localité dans la région de Donetsk, tandis que des frappes sur Kherson ont fait des morts et endommagé des infrastructures énergétiques. Les acteurs internationaux restent pris dans une logique de médiation fragile: Washington et Moscou poursuivent des échanges sans percée durable et les pourparlers, y compris ceux en Turquie, peinent à produire une avancée significative. Le Kremlin affirme néanmoins qu’une rencontre pourrait intervenir dans la phase finale des pourparlers si les conditions évoluent.

Enfin, les analystes notent que les perspectives de rencontres restent incertaines et que les positions des deux camps demeurent éloignées.

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