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La Conférence épiscopale italienne (CEI) a maintenu sa position de refus de transparence concernant les abus sexuels au sein de l’Église. Dans une note, elle a affirmé qu’aucune recherche ne serait autorisée sur les abus sexuels en examinant les documents historiques conservés dans les archives diocésaines pendant plus de vingt ans. Le passé, marqué par la gestion des prêtres pédophiles souvent déplacés d’une paroisse à une autre à cause de décisions mal avisées, restera dans l’ombre, contrairement aux autres conférences épiscopales européennes qui ont fait des avancées significatives dans l’étude de ces violences.
BOLZANO
Actuellement, l’initiative de transparence de la diocèse de Bolzano-Bressanone semble être isolée en Italie.
CEI
À l’issue de la réunion périodique de la CEI, un communiqué a été publié. Dans la section consacrée aux abus, l’expérience de Bolzano-Bressanone n’a même pas été mentionnée, et il a été souligné que les autres évêques italiens adopteront une approche différente. Bien que la CEI ait réaffirmé son engagement à protéger les mineurs et les adultes vulnérables en promouvant des environnements sûrs, elle a également annoncé un « étude pilote sur les abus commis par des clercs en Italie, signalés et traités », mais limitée à la période 2001-2021. Une phase de test aurait déjà eu lieu avec certaines diocèses pour « tester et perfectionner l’outil de recherche ». L’étude sera conduite par deux entités reconnues pour leur indépendance : l’Institut des Innocents de Florence et le Centre pour la victimologie et la sécurité de l’Alma Mater de Bologne.
Absence de compensation pour les victimes
Le communiqué ne fait aucune mention d’un processus de compensation pour les victimes, un sujet qui est pourtant à l’ordre du jour dans d’autres pays européens comme la France, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Autriche, la Grande-Bretagne, le Portugal, la Suisse, le Danemark et la Suède.