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La Corée du Nord a annoncé avoir testé deux « nouveaux » missiles de défense aérienne, dont KCNA affirme qu’ils présentent une « capacité de combat supérieure », dirigés par Kim Jong Un selon l’agence officielle. Les tirs, réalisés samedi, interviennent après une série d incidents frontaliers et dans un contexte de tensions croissantes avec Séoul et ses alliés. Le dirigeant nord-coréen aurait supervisé les essais et l’annonce survient à l’approche de dialogues potentiels avec les États-Unis et le Sud.
Contexte et déroulé des essais
Selon KCNA, les tirs d’essai ont démontré que ces nouveaux systèmes antimissiles nord-coréens avaient une « capacité de combat supérieure », et le dirigeant Kim Jong Un les aurait supervisés. KCNA précise que « le mode de fonctionnement et de réaction repose sur une technologie unique et spéciale ». Elle ajoute que « le tir a notamment prouvé que les caractéristiques technologiques de deux types de projectiles sont tout à fait appropriées à la destruction de cibles aériennes diverses », sans préciser où les tests avaient eu lieu.
Cette annonce intervient après des tirs de sommation menés par l’armée sud-coréenne en réponse à une brève incursion des troupes nord-coréennes dans la DMZ, et souligne que les deux pays restent techniquement en guerre depuis 1950-1953.
Réactions et implications régionales
Du côté du Sud, l’armée a précisé qu’elle surveillait « de près les mouvements des troupes nord-coréennes ». Le chiffre de plus de 30 soldats franchissant la frontière a été mentionné par Yonhap.
Hong Min, analyste à l’Institut coréen pour l’unification nationale, a déclaré que « La Corée du Nord renforce ses missiles de défense aérienne contre les drones volant à basse altitude et les missiles de croisière », et a ajouté que cela reflète « la prise de conscience par Pyongyang de la nécessité de renforcer ses capacités (…) sur la base des leçons tirées des combats contre les Ukrainiens », selon l’AFP.
Selon des services de renseignement sud-coréens et occidentaux, la Corée du Nord avait envoyé plus de 10 000 soldats en Russie pour appuyer son invasion de l’Ukraine, ainsi que des obus d’artillerie, des missiles et des systèmes de roquettes à longue portée.
Perspectives et contexte international
Le calendrier international prévoit une rencontre entre le président sud-coréen et le président américain; selon l’AFP, Lee Jae-myung se rendra prochainement à Washington et sera reçu par Donald Trump, qui avait rencontré Kim Jong Un à trois reprises lors de son premier mandat.
En parallèle, Séoul et Washington poursuivent leurs exercices conjoints. Environ 28 500 soldats américains sont déployés en Corée du Sud et les exercices, lancés le 18 août, doivent s’achever jeudi, selon Yonhap.