La Douleur de Gaza, Un Cauchemar Constant pour l’Armée Israélienne
Les Brigades al-Qassam, la branche militaire du mouvement de résistance islamique Hamas, ont piégé une unité israélienne composée de plus de 20 soldats dans une embuscade soigneusement planifiée en faisant exploser des engins explosifs improvisés dans un appartement de la ville de Hamad, à l’ouest de Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.
De leur côté, les Brigades al-Quds, la branche militaire du Jihad islamique, ont déclaré avoir tendu une embuscade avec des engins explosifs à un convoi de véhicules militaires israéliens pénétrant dans le quartier de Zeitoun, à l’est de la ville de Gaza.
Dans ce contexte, le général et expert stratégique militaire Faiz al-Duweiri souligne que des zones comme Zeitoun, Cheikh Ajlin, Juhar al-Dik, Beit Hanoun et Beit Lahia posent de grands problèmes à l’armée d’occupation, car ce sont des régions agricoles ou ouvertes avec une faible densité de population, mais qui abritent un réseau de tunnels de combat plus efficaces et complexes, utilisés de manière efficace pour infliger des pertes.
Al-Duweiri explique que ces zones deviennent des points de départ tardifs des opérations de résistance après le déploiement de l’armée d’occupation, les qualifiant de véritable épine dans le flanc de celle-ci.
Le général militaire suppose que les combattants du Hamas ont mené des opérations subreptices sous le couvert de l’obscurité pour piéger un appartement à Hamad, encerclé par les forces d’occupation de quatre côtés, tandis que les combattants des Brigades al-Quds ont semé des mines terrestres et des charges latérales avant de les faire exploser au passage du convoi militaire dans le quartier de Zeitoun.
Quant à la poursuite de la volonté des chefs de l’occupation de maintenir la guerre contre le Hamas, l’expert stratégique estime que l’élimination du mouvement et de sa branche armée est peu probable, et qu’il est inutile d’exercer une pression militaire pour obtenir la libération des prisonniers détenus à Gaza, la seule issue étant un accord d’échange.
Il souligne également que le chef d’état-major Hertzi Halifi n’a réalisé aucun exploit militaire, se contentant de destruction, de déplacement et de famine dans le secteur civil de Gaza, sans affecter la combativité de la résistance sur le terrain ni sa bataille défensive.