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À quelques jours du défilé du 14 juillet, la tension ne cesse de monter entre la France et la Russie, qui désigne désormais officiellement le pays comme son principal adversaire en Europe, selon les déclarations du chef d’état-major des armées françaises, le général Thierry Burkhard.
Une menace russe en recrudescence et ciblée
Le général Burkhard a affirmé que la Russie s’engage dans une stratégie de confrontation directe, utilisant des méthodes hybrides telles que la désinformation, l’espionnage, les cyberattaques et même le sabotage sous-marin. Selon lui, Moscou a fait de la France l’une de ses cibles prioritaires, cherchant à affaiblir la cohésion nationale et à menacer la stabilité européenne.
Le chef d’état-major a souligné que la Russie, en pleine régénération militaire, pourrait redevenir une menace directe pour plusieurs pays européens avant 2030. La présence de sous-marins russes dans l’Atlantique et la Méditerranée est aussi perçue comme une source de préoccupation majeure, témoignant de l’intensification des tensions dans la zone.
Les autres crises et menaces qui pèsent sur la France
En plus de la menace militaire russe, la France doit faire face à une série de défis internes et externes. La criminalité urbaine, les trafics, et la lutte contre le terrorisme restent prioritaires pour les forces de sécurité. Selon le général Burkhard, la multiplication des crises, notamment celles liées au changement climatique, accentue la fragilité de la cohésion nationale.
Sur le plan international, la guerre en Ukraine continue d’alimenter la crainte d’une escalade plus large, avec des tensions croissantes entre la Russie et l’Occident. Donald Trump a évoqué une possible déclaration impactante sur la Russie, tandis que la Russie elle-même refuse tout déploiement occidental en Ukraine, dénonçant toute avancée militaire étrangère dans cette région.
Une stratégie de défense renforcée
En réponse à ces menaces, la France prévoit de renforcer ses capacités militaires en augmentant notamment ses effectifs, avec une estimation de 50 000 soldats dans le contingent franco-britannique. Emmanuel Macron a également évoqué la possibilité d’un déploiement accru de forces européennes en soutien à Kiev, sous la pression croissante de la menace russe.
Les déclarations du général Burkhard confirment une volonté claire de défendre la cohésion nationale face à une Russie perçue comme un adversaire immédiat, tout en intensifiant la vigilance face aux crises de plus en plus complexes et superposées à l’échelle globale.