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La Gaza dément l’entrée de maisons mobiles pour l’hébergement
Le bureau de la presse gouvernementale à Gaza a démenti, ce vendredi, l’entrée de maisons mobiles dans le territoire pour des fins d’hébergement, affirmant que seules quelques unités avaient été autorisées, destinées aux organisations internationales ou aux hôpitaux de campagne.
Détails de l’annonce
Ismaïl Al-Thawabteh, directeur général du bureau de la presse gouvernementale, a déclaré dans un communiqué que les maisons mobiles (caravanes) n’avaient jamais été introduites dans le secteur. Selon lui, le nombre de caravanes qui sont entrées est très limité et elles sont exclusivement réservées aux organisations internationales ou aux hôpitaux de campagne, comme cela a été le cas récemment avec un hôpital de campagne de la Croix-Rouge.
Déclarations des autorités locales
Dans ce contexte, Ahmed Al-Soufi, maire de Rafah, a indiqué qu’Israël avait permis, jeudi, l’entrée de 15 maisons mobiles dans le secteur via le point de passage de Rafah, en précisant qu’elles étaient destinées à des institutions internationales et onusiennes.
Al-Soufi a appelé les pays garants de l’accord de cessez-le-feu à exercer des pressions sur l’occupation israélienne pour autoriser l’entrée de maisons mobiles, de tentes et de matériaux de construction pour héberger les Palestiniens.
Besoins urgents en aide humanitaire
« Nous avons besoin d’ouvrir le point de passage de Rafah 24 heures sur 24 et d’introduire des centaines de milliers d’unités de logement temporaires et de matériaux de construction. Il est également crucial de laisser entrer des entreprises spécialisées pour commencer les opérations de déblaiement et de recyclage des décombres », a déclaré Al-Soufi.
Il a souligné que le retard dans le processus de reconstruction exacerbe les souffrances des Palestiniens à Gaza, affirmant que la reconstruction doit commencer immédiatement en fournissant un logement adéquat aux sinistrés et en introduisant les équipements nécessaires pour lever les débris et reconstruire les infrastructures vitales.
Réactions israéliennes
Le 19 janvier dernier, la première phase de l’accord de cessez-le-feu et des échanges de prisonniers a débuté. Cet accord est divisé en trois phases, chacune durant 42 jours, avec une condition de négociation pour la phase suivante avant la fin de la phase en cours.
Selon le bureau de la presse gouvernementale à Gaza, près de 1,5 million de personnes sont devenues sans-abri après la destruction de leurs maisons, et tous les 2,4 millions d’habitants du territoire souffrent d’un manque des services de base et d’infrastructures.
Appels à l’action
Israël se dérobe à la responsabilité de permettre l’entrée de l’aide humanitaire nécessaire dans le secteur, en particulier 200 000 tentes et 60 000 maisons mobiles pour fournir un hébergement d’urgence aux Palestiniens touchés, violant ainsi l’accord de cessez-le-feu, selon le bureau gouvernemental.
À plusieurs reprises, le mouvement de résistance islamique Hamas a appelé les intermédiaires à exercer des pressions sur Israël pour permettre l’entrée de maisons mobiles et d’équipements lourds nécessaires pour enlever les décombres et récupérer les corps des martyrs palestiniens.