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La guerre qui crée ses témoins en les tuant

by Sara

La guerre qui crée ses témoins en les tuant

La guerre d’anéantissement à Gaza, qui reflète la nature de la bestialité israélienne, est une guerre contre de nombreuses choses en plus d’être une guerre ciblant les Palestiniens en tant que groupe national. Cette guerre peut être qualifiée de ciblant particulièrement les enfants en tant que produit d’un mal psychique et d’un complexe démographique chronique chez ce type de colonisations rares à travers l’histoire.

Un complexe psychologique chronique

Ce complexe a persisté au fil des ans, se manifestant à chaque étape des attaques. Plus précisément à Gaza, lors de son occupation, Entité sioniste a été confronté au problème de la forte fécondité des Gazaouis. Durant son occupation, le gouverneur militaire du territoire pendant la première intifada a levé le couvre-feu à certains moments en raison de rapports israéliens faisant état d’une augmentation du taux de grossesse pendant les périodes de restrictions et de fermeture. Il est alors possible d’imaginer la mentalité de ce type de colons.

Des hôpitaux comme cibles

Pendant cette guerre, la symbiose avec les hôpitaux est apparue comme une autre problématique pour Entité sioniste. L’armée d’occupation est entrée comme en vendetta historique contre ces édifices méritant aux yeux des Palestiniens le qualificatif de « citadelles ». Malgré tous les cas de siège, de famine et d’occupation imposés pour la désorientation des Palestiniens, Gaza a donné naissance à une frange de médecins palestiniens talentueux, dispersés dans divers pays européens et américains, en plus de ceux qui restent résilients dans le territoire ou qui y retournent après des études ou du travail.

Stratégie commune de témoignage

L’objectif est d’entrer en profondeur pour examiner les raisons de cette relation vindicative entre le soldat colon et l’enfant ainsi que l’hôpital dans un contexte social et historique plus profond que ne le reflètent les données opérationnelles sur le terrain pendant cette guerre. Cette relation mériterait une évaluation scientifique plus approfondie ultérieurement pour comprendre en profondeur les motivations de cette féroce stratégie de la part de l’occupant israélien.

Éveil tardif

Le comportement de l’occupation envers les militants étrangers, y compris les Occidentaux, et les organisations humanitaires internationales, bénéficie d’une immunité particulière, justifiée en échange des réactions insignifiantes généralement émises par les pays de ces militants. Ce comportement a été maintenu sans conséquences graves, rappelant notamment l’écrasement par un bulldozer israélien de la militante américaine Rachel Corrie lors de la seconde intifada à Rafah en 2003, un crime documenté en images mais resté impuni.

Conclusion

Dans ce conflit, la stratégie de tuer les témoins ne réussira pas à dissimuler le crime. Chaque mur d’hôpital, chaque maison brûlée, chaque blessé est un témoin de cette tragédie. Gaza, avec ses cicatrices et sa terre, restera un témoin des criminels de ce calibre, évoquant des meurtriers en série motivés par une sadisme pathologique et une idéologie devant laquelle tout extrémisme humain connu à ce jour parait mineur.

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