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Dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 juin, la Russie a lancé une nouvelle attaque aérienne sur l’Ukraine. Ce bombardement, le plus important jamais observé depuis le début du conflit, a vu l’armée russe déployer un total de 500 projectiles, comprenant des drones et des missiles.
Une attaque massive
Selon les données fournies par l’armée ukrainienne, Moscou a utilisé 477 drones explosifs Shahed, 4 missiles à longue portée Kinzhal, 7 missiles à moyenne portée Iskander, 41 missiles de croisière Kh-101, 5 Kalibr et 3 S-300, dans une tentative de saturer les capacités de défense antiaériennes ukrainiennes. Malgré l’ampleur de cette offensive, la défense ukrainienne a enregistré un taux d’interception de 88 %, neutralisant 475 drones et 39 missiles.
Les autorités ukrainiennes ont indiqué qu’aucune victime civile n’a été déplorée, bien que sept personnes, dont un enfant, aient été blessées dans la région de Tcherkassy. Des sirènes d’alerte ont retenti toute la nuit, incitant de nombreux habitants de Kyiv à se réfugier dans des stations de métro.
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Des pertes humaines dans les rangs ukrainiens
Au cours de cette opération, un pilote de F-16, Maksym Ustymenko, âgé de 32 ans, a perdu la vie. Selon le président Volodymyr Zelensky, il aurait réussi à détruire sept cibles aériennes avant de s’écraser. Le président a souligné l’importance de renforcer les capacités de défense antiaérienne de l’Ukraine, faisant référence à l’acquisition de systèmes américains.
Violence persistante sur le front
Dimanche matin, après cette série de frappes, un homme de 60 ans a été tué dans une attaque par drone sur son véhicule dans la région de Kharkiv. Cette zone, où l’armée russe continue d’avancer, devient de plus en plus critique. Le Kremlin semble vouloir établir une « zone tampon » pour empêcher de nouvelles offensives ukrainiennes en Russie, comme celles observées l’été dernier dans la province de Koursk.