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La saison cinéma été 2025 s’annonce riche en super-héros et blockbusters, avec un retour en force des grandes franchises dans les salles obscures. Après plusieurs années difficiles, marquées par la pandémie et les grèves, Hollywood mise sur une programmation variée destinée à séduire tous les publics.
Le poids des super-héros sur la saison estivale
Superman porte déjà de lourdes responsabilités, et il semble injuste d’ajouter le destin de la saison cinéma été 2025 à sa charge. Il n’est toutefois pas seul : Marvel Studios revient en force avec deux films très attendus, Thunderbolts et The Fantastic Four: First Steps. Malgré les critiques sur la saturation du genre, les super-héros restent essentiels pour dynamiser le box-office.
Cependant, l’industrie cinématographique cherche à éviter une dépendance exclusive à ce genre, avec plus de 40 sorties majeures couvrant divers styles et publics cette année. Joseph Kosinski, réalisateur du film F1 avec Brad Pitt, se montre optimiste : « Cet été, tous ces projets sur lesquels nous avons travaillé depuis plusieurs années arrivent enfin sur le marché. »
Les films phares de l’été 2025
La saison estivale commence tôt à Hollywood, dès le premier week-end de mai, une période cruciale qui représente traditionnellement près de 40 % du chiffre d’affaires annuel au box-office. Après les perturbations de l’été 2024 à cause des grèves, Disney reprend sa place à ce moment clé avec Thunderbolts.
Le week-end de la fête des Morts (Memorial Day) pourrait être particulièrement important grâce aux adaptations en prises de vues réelles de Lilo & Stitch et Mission: Impossible – The Final Reckoning. À cela s’ajoutent un nouveau volet de Jurassic World, une version live action de How to Train Your Dragon ainsi que le film sur la Formule 1, prévus jusqu’en juillet, faisant de cet été le plus prometteur depuis la pandémie.
La programmation inclut également :
- Des films familiaux : Les Schtroumpfs, Elio
- Des films d’action et d’aventure : Ballerina, The Karate Kid: Legends
- Des films d’horreur, thrillers et slashers : 28 Years Later, I Know What You Did Last Summer, M3GAN 2.0
- Des romances : Materialists, Jane Austen Wrecked My Life
- Des drames : Sorry, Baby, The Life of Chuck
- Un nouveau film de Wes Anderson : The Phonecian Scheme
- Des comédies : Freakier Friday, Bride Hard, The Naked Gun
Paul Dergarabedian, analyste senior chez Comscore, résume : « Dessinez-moi la programmation estivale parfaite : 2025 est celle-là. »
Les réalisateurs dévoilent leurs visions
Jake Schreier, à la tête de Thunderbolts, décrit son film comme « une touche amusante sur ce que ce type de film peut être ». James Gunn, réalisateur du nouveau Superman, évoque une « aventure personnelle inédite » pour le héros, où la réalité humaine se mêle à un univers extravagant peuplé de robots et de chiens volants.
Matt Shakman, qui signe The Fantastic Four: First Steps, souligne l’importance des personnages et des relations humaines : « C’est un travail d’envergure sur la construction d’un univers, mais finalement, cela revient toujours au cœur et à l’humour, comme dans mes comédies et drames. »
Gareth Edwards, réalisateur de Jurassic World Rebirth, ressent la pression : « Le plus grand défi vient de moi-même en tant que fan, et de Steven Spielberg, que je ne veux pas décevoir. Faire un film Jurassic, c’est renouer avec la raison profonde pour laquelle beaucoup ont choisi ce métier. »
Un été 2025 décisif pour le cinéma
Avant la pandémie, tous les étés sauf un depuis 2007 avaient dépassé la barre des 4 milliards de dollars (environ 3,7 milliards d’euros) au box-office mondial. Depuis 2020, seul l’été 2023, porté par Barbie, a franchi ce palier.
Dans un contexte économique instable, le cinéma en salle pourrait bénéficier d’une fréquentation accrue. Malgré la hausse des tarifs, le cinéma demeure une des formes de divertissement les plus abordables en dehors du domicile, avec une tendance à la hausse de la fréquentation en période de récession. Le box-office intérieur américain avait franchi pour la première fois la barre des 10 milliards de dollars (environ 9,3 milliards d’euros) en 2009.
Joseph Kosinski, réalisateur du succès Top Gun: Maverick, conclut : « D’ici la fin de l’été, j’espère que l’on ne parlera plus de morosité et que le cinéma aura retrouvé son élan. »