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Depuis la violation du cessez-le-feu par Israël plus tôt ce mois-ci, les Gazaouis vivent des jours particulièrement difficiles, plongés dans une panique, une peur et une souffrance profondément ancrées.
Un cessez-le-feu fragile
Le cessez-le-feu, qui a duré deux mois, a non seulement été fragile depuis le départ, mais il a également exacerbé l’état psychologique déjà précaire des Gazaouis, renforçant un sentiment d’instabilité.
État de santé mentale préoccupant
Une étude réalisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’année dernière a révélé que la moitié des adultes à Gaza souffrent de problèmes de santé mentale tels que l’anxiété, la dépression, le trouble de stress post-traumatique (TSPT), la schizophrénie et le trouble bipolaire, en raison des violences qui ont débuté en octobre 2023.
Témoignages poignants
Samah Al Kahlout, 35 ans, résidente de Gaza, a partagé son expérience tragique. Forcée de quitter son domicile par les forces israéliennes, elle a été témoin de nombreuses morts et souffre depuis de hallucinations auditives et visuelles ainsi que de cauchemars nocturnes.
« J’ai dû me rendre dans une clinique psychiatrique et j’y reçois des médicaments que je dois prendre en continu. Je lutte également contre une dépression persistante », confie-t-elle.
Impact sur les enfants
Les enfants, qui représentent près de la moitié de la population de Gaza, subissent également de plein fouet les conséquences de cette violence. Une étude menée par le Community Training Centre for Crisis Management (CTCCM) en décembre 2024 a révélé que 96 % des enfants ressentent que la mort est imminente.
Appel à l’aide
Tom Fletcher, le responsable des secours de l’ONU, a déclaré qu’un million d’enfants à Gaza avaient besoin d’un soutien psychologique urgent. Les conséquences de cette guerre continuent d’affecter les jeunes, entraînant des comportements agressifs, de la peur, du désespoir et une anxiété sévère.
Historique de traumatismes
Hiam Hijazi, 40 ans, a été déplacée 12 fois et souffre de dépression chronique. Elle témoigne : « La propagande continue de l’armée d’occupation israélienne a eu le plus grand impact sur mon anxiété. »
Conséquences à long terme
Le Dr Tariq Al Mana’ma, psychiatre à Gaza, souligne que les effets psychologiques de cette guerre seront durables et affecteront chaque groupe de la société. « Les effets incluent des dommages psychologiques et physiologiques à long terme », précise-t-il.
Images de la crise sanitaire