Table of Contents
L’Algérie propose un projet au Conseil de sécurité pour stopper les violences à Rafah
Des sources diplomatiques ont indiqué à Al Jazeera que l’Algérie a distribué un projet de résolution aux membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, demandant à Entité sioniste de cesser immédiatement son attaque sur Rafah.
Demande de cessation immédiate des hostilités
Selon ces sources, le projet de résolution exige « une cessation immédiate des hostilités et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».
Amar Ben Jamma, ambassadeur de l’Algérie auprès des Nations Unies, a déclaré il y a quelques heures que son pays distribuerait un projet de résolution visant à arrêter les massacres à Rafah.
« Ce sera un texte court, mais décisif, pour mettre fin aux tueries à Rafah », a-t-il précisé aux journalistes après une réunion à huis clos du Conseil de sécurité.
Réunion d’urgence du Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité, composé de 15 membres, s’est réuni mardi soir à la demande de l’Algérie pour discuter de la situation à Rafah, au sud de la bande de Gaza, au vu des massacres incessants de civils.
Amar Ben Jamma, ambassadeur de l’Algérie au sein du Conseil de sécurité, a déclaré brièvement aux journalistes après la réunion fermée : « L’Algérie distribuera cet après-midi aux membres du Conseil de sécurité un projet de résolution concernant Rafah. Le texte sera court et décisif pour mettre fin aux massacres à Rafah. »
Contexte de la demande algérienne
L’agence de presse officielle algérienne a rapporté mardi que la demande a été formulée en réponse aux « développements graves dans les territoires palestiniens occupés, suite à l’attaque des camps de réfugiés à Rafah par l’occupant israélien ».
Le bureau d’information du gouvernement de Gaza a annoncé que l’armée d’occupation avait tué 72 réfugiés en 48 heures en bombardant leurs camps dans des zones prétendument sûres à l’ouest de Rafah.
Réactions internationales
De son côté, l’ambassadeur chinois aux Nations Unies, Fu Cong, a exprimé l’espoir que le projet de résolution algérien soit soumis au vote dès que possible, car « des vies sont en jeu ».
L’ambassadeur français, Nicolas de Rivière, a déclaré : « Il est temps pour ce conseil d’agir et d’adopter une nouvelle résolution », soulignant également qu’il s’agit d’une « question de vie ou de mort ».
L’ambassadrice américaine, Linda Thomas-Greenfield, a répondu à une question concernant le projet de texte algérien en disant qu’elle attendait de le voir pour commenter.
Blocages et contexte de la politique américaine
Les États-Unis, principal soutien d’Entité sioniste dans sa guerre contre Gaza, ont utilisé leur veto plusieurs fois pour bloquer des résolutions appelant à un cessez-le-feu. Ils se sont abstenus de voter sur une récente résolution présentée fin mars, permettant son adoption par le Conseil.
Malgré cette résolution, Entité sioniste continue ses opérations militaires à Gaza et défie l’ordonnance de la Cour internationale de justice rendue vendredi dernier, qui lui ordonnait de cesser immédiatement ses attaques sur Rafah.