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James Harrison, un Australien devenu célèbre pour ses dons de sang inestimables, est décédé à l’âge de 88 ans en Nouvelle-Galles du Sud. Sa famille a annoncé qu’il s’était éteint paisiblement le 17 février dans un établissement de soins.
Un homme au service des vies
Harrison était reconnu comme l’un des donneurs de sang les plus prolifiques au monde. Son engagement a été salué par le Australian Red Cross Blood Service, qui a souligné ses efforts indéfectibles. À l’âge de 14 ans, il a eu besoin de transfusions sanguines lors d’une opération majeure, ce qui l’a poussé à devenir donneur à l’âge de 18 ans. Il a continué à donner son sang toutes les deux semaines jusqu’à l’âge de 81 ans, totalisant plus de 1100 dons.
Le plasma de Harrison contenait un anticorps rare, l’anti-D, qui a permis de développer un traitement pour les femmes enceintes dont le sang pouvait nuire à leur enfant à naître. Avant l’existence de cet immunoglobuline anti-D, un bébé sur deux souffrant de la maladie hémolytique néonatale ne survivait pas.
Un héritage salvateur
Depuis 1967, plus de trois millions de doses d’anti-D, issues du sang de James, ont été administrées à des mères australiennes présentant un groupe sanguin négatif. Son « bras d’or » a ainsi permis de sauver la vie d’environ 2,4 millions de bébés au fil des décennies.
Un record inégalé
Harrison a détenu le record mondial du plus grand nombre de dons de plasma jusqu’en 2022, lorsqu’il a été dépassé par un donneur américain. Sa fille a partagé que son père était extrêmement fier d’avoir pu sauver tant de vies, en soulignant qu’il disait souvent : « Cela ne fait pas mal et la vie que tu sauves pourrait être la tienne. » Sa fille ainsi que deux de ses petits-enfants ont également reçu des traitements anti-D.
Un avenir prometteur pour les transfusions
Le service de transfusion sanguine australien collabore actuellement avec un institut de recherche pour reproduire ces anticorps rares en laboratoire, dans le but de développer une thérapie à long terme pour les femmes enceintes à l’échelle mondiale. L’héritage de James Harrison perdure au sein de sa famille, son fils ayant également commencé à donner son sang.