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Le ministre de l’Intérieur cambodgien, Sar Sokha, a lancé un avertissement ferme aux policiers en surpoids, leur demandant de débuter un régime amaigrissant sous peine de se voir affectés à des tâches de bureau. Selon lui, il est crucial de préserver l’image et la crédibilité des agents de police vis-à-vis du public.
Mesures strictes pour les policiers en surpoids
Les policiers bedonnants ne pourront plus effectuer de missions à l’extérieur. Sar Sokha a insisté sur la nécessité d’appliquer cette directive de manière rigoureuse, en effectuant des contrôles dans chaque district, notamment dans les zones touristiques telles que Siem Reap, proche des temples d’Angkor, et Sihanoukville, une station balnéaire prisée.
Justifications du ministre et du porte-parole
Le ministre a déclaré : “Les policiers qui ont un gros ventre ou qui sont en surpoids doivent perdre du poids s’ils veulent retrouver leurs fonctions.” Ren Rattanak, porte-parole du ministère de l’Intérieur, a également ajouté que “un gros ventre peut nuire à la rapidité et à l’efficacité” des policiers.
Il a expliqué que, bien que peu de policiers soient concernés par l’obésité, ceux-ci peuvent faire l’objet de moqueries lorsqu’ils sont en uniforme, se heurtant à des commentaires tels que : “Comment vont-ils attraper des criminels avec un si gros ventre ?”
Une problématique persistante
Cela n’est pas la première fois que le ministère tente d’aborder la question de l’obésité parmi ses agents. En 2021, l’ancien ministre, Sar Kheng, avait menacé les policiers en surpoids de rétrogradation, voire de licenciement. Il avait clairement établi que “si un policier a un gros ventre, comment peut-il attraper un criminel ?” et avait précisé qu’un policier mesurant 1,65 mètre devrait maintenir son poids en dessous de 70 kilos, sous peine de sanctions.
Aucune information n’a été publiée sur les éventuelles mesures prises à l’encontre des policiers en surpoids depuis lors.