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Le Conseil d’Europe s’oppose au vote du ddl sécurité en Italie

par Sara
Italie

Le Conseil d’Europe a exprimé ses préoccupations concernant le projet de loi sur la sécurité publique en Italie, qui doit être voté prochainement par le Sénat. Cette situation a entraîné une vive réaction d’Ignazio La Russa, le président du Sénat italien.

La demande du Conseil d’Europe

Dans une lettre adressée à Ignazio La Russa le 16 décembre, Michael O’Flaherty, commissaire aux droits humains du Conseil d’Europe, a demandé aux sénateurs de s’abstenir d’adopter le projet de loi, qui a déjà reçu l’approbation de la Chambre des députés. O’Flaherty a souligné que, à moins que le texte ne soit modifié de manière substantielle, il ne respecterait pas les normes relatives aux droits humains établies par l’organisation.

La réponse d’Ignazio La Russa

Suite à cette communication, La Russa a réagi en rejetant formellement la demande du Conseil d’Europe. Il a indiqué avoir ordonné aux bureaux du Sénat de ne pas tenir compte de cette « prétention inacceptable ». Le président du Sénat a évoqué sa surprise d’avoir reçu cette lettre alors qu’il était en visite en Bulgarie, la considérant comme une « interférence inacceptable » dans les affaires d’une assemblée parlementaire souveraine.

Les implications politiques

Les bureaux du Sénat, conformément aux instructions de La Russa, ont transmis la lettre au ministre des relations avec le Parlement, Luca Ciriani, soulignant que c’est principalement au gouvernement de gérer les relations avec les institutions européennes. La lettre a également été envoyée à la connaissance des présidents des deux commissions concernées.

La Russa a également exprimé son indignation face à cette demande, la qualifiant d’irritante et contraire aux principes démocratiques, affirmant qu’il était inacceptable que quelqu’un, qu’il ne connaissait pas auparavant, demande de ne pas voter une loi encore en discussion.

Conclusion de la position d’Ignazio La Russa

Dans sa déclaration finale, La Russa a également souligné qu’il trouve inacceptable de vouloir « conditionner la volonté » des sénateurs italiens, que ce soit ceux de la majorité ou de l’opposition, lors de l’élaboration d’une loi, insinuant qu’ils seraient incapables d’évaluer correctement son contenu et ses implications sans influence externe.

Le Conseil d'Europe s'oppose au ddl sécurité en Italie

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