Table of Contents
Le Gouvernement espagnol se prépare à approuver un nouvel impôt sur les compagnies énergétiques lors de la réunion du Conseil des ministres. Cette décision fait partie d’un ensemble de mesures visant à faire face à la crise actuelle, bien qu’elle risque de se heurter à des oppositions politiques.
Mesures proposées au Conseil des ministres
Ce lundi, le Conseil des ministres devrait valider l’instauration d’un impôt sur les énergétiques, ainsi qu’une augmentation des taxes sur le diesel, avec l’objectif de récolter **1.500 millions d’euros**. En parallèle, une prolongation de la bonification du transport public sera également discutée dans le cadre du *bouclier social*.
Pressions politiques et défis
Des sources proches du gouvernement signalent que cette initiative pourrait être mise en péril par le vote de Junts et du PNV, qui ont précédemment rejeté l’impôt sur les énergétiques. Cette situation souligne les tensions au sein du bloc de soutien gouvernemental, qui a déjà connu de multiples revers parlementaires.
Le président Pedro Sánchez, après la réunion, tiendra une conférence de presse pour faire le bilan de l’année écoulée. L’année a été marquée par des scandales de corruption et des difficultés politiques, avec un nombre important de votes perdus au Congrès.
Prolongation de la bonification du transport
Le ministre des Transports, Óscar Puente, a exprimé l’intention du gouvernement de prolonger la bonification du prix des transports, bien que des modifications soient envisagées. Actuellement, cette mesure offre une réduction de 60% sur le prix des billets, visant à alléger le fardeau des citoyens face à l’inflation exacerbée par la guerre en Ukraine.
Objectifs de collecte de fonds
En plus de l’impôt sur les énergétiques, le gouvernement envisage d’augmenter l’Impôt spécial sur les hydrocarbures pour le diesel, espérant ainsi générer 1.500 millions d’euros supplémentaires. Cette augmentation est un élément crucial pour le déblocage de fonds européens, dans le cadre des aides financières liées aux programmes Next Generation.
Image de la réunion
