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Le Hamas exprime son soutien à l’Iran après les attaques de missiles et de drones contre Entité sioniste
Le groupe palestinien Hamas a exprimé son soutien à l’Iran après que ce dernier a lancé des centaines de missiles et de drones sur Entité sioniste en représailles à une attaque meurtrière contre son consulat dans la capitale syrienne, Damas.
Dans un communiqué samedi, le Hamas, qui gouverne l’enclave palestinienne de Gaza, a déclaré qu’il affirmait « le droit naturel » des pays et des peuples du Moyen-Orient à se défendre « face aux agressions sionistes ».
Opération militaire contre Entité sioniste
L’opération militaire menée par l’Iran contre l’entité sioniste est un droit naturel et une réponse légitime au crime visant le consulat de Damas, a déclaré le Hamas.
Le tir iranien, effectué tard samedi soir, a été composé de plus de 300 missiles de croisière, de missiles balistiques et de drones, selon l’armée israélienne. Près de 99 % des projectiles ont été interceptés, a déclaré un porte-parole israélien, avec l’aide de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis.
Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) d’Iran a affirmé avoir lancé les drones et les missiles dans le cadre de l’opération « Promesse Véritable » en représailles au « crime de l’entité sioniste ciblant le consulat iranien en Syrie » le 1er avril.
Menaces et mises en garde
L’Iran a signifié à l’ONU que l’affaire était « conclue » et a averti Entité sioniste d’une réponse « considerablement plus sévère » en cas de nouvelle erreur. Il a également mis en garde les États-Unis de rester en dehors du conflit.
L’escalade survient six mois après la dernière guerre d’Entité sioniste contre Gaza, déclenchée après des attaques sans précédent du Hamas dans le sud d’Entité sioniste. L’assaut israélien brutal a tué au moins 33 686 Palestiniens et en a blessé 76 309 autres à Gaza.
Cette escalade a fait monter les tensions dans la région, s’étendant aux fronts avec le Liban et la Syrie et attirant des tirs de longue portée sur des cibles israéliennes venant aussi loin que le Yémen et l’Irak.
Réactions internationales
Plusieurs pays occidentaux ont condamné l’attaque de l’Iran, le Royaume-Uni déclarant travailler pour stabiliser la situation, et la France critiquant Téhéran pour le risque d’une « escalade militaire ». L’Égypte et l’Arabie saoudite ont appelé à la retenue, tandis que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « profondément alarmé par le danger très réel d’une escalade dévastatrice à l’échelle régionale ».
Le Conseil de sécurité des Nations unies a programmé une session d’urgence pour discuter des attaques à la demande d’Entité sioniste.