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La chasse à l’homme s’intensifie après le meurtre du PDG d’UnitedHealthcare, Brian Thompson, qui aurait été abattu à New York. Selon les autorités, le suspect pourrait avoir fui la ville, tandis que des éléments font état d’un possible mobile lié à un refus de prise en charge médicale.
Un meurtre prémédité dans les rues de New York
Brian Thompson, âgé de 50 ans, a été tué mercredi matin devant un hôtel Hilton à Manhattan. La police new-yorkaise a qualifié l’incident d’« attaque préméditée, planifiée et ciblée ». L’auteur des faits a tiré plusieurs balles, dont une dans le dos de la victime, alors qu’il se rendait à une conférence d’investisseurs.
Les recherches s’intensifient
La police de New York a publié des images de vidéosurveillance montrant un homme jeune, mince et à visage découvert, dont la capture est cruciale pour les enquêteurs. Le FBI a également émis un avis de recherche, offrant une récompense de 50 000 dollars (environ 46 000 euros) pour toute information permettant d’arrêter le suspect.
Un mobile lié à des refus de remboursements ?
Des spéculations circulent sur le fait que le meurtre pourrait découler d’une vengeance suite à un refus de prise en charge médicale. Selon des sources, des douilles retrouvées sur les lieux étaient marquées des mots « delay » (retarder) et « deny » (refuser), faisant référence aux pratiques de certaines compagnies d’assurances. Paulette Thompson, la veuve de la victime, a évoqué des menaces potentielles que son mari aurait reçues.
Une réaction en chaîne sur les réseaux sociaux
Depuis le meurtre, les réseaux sociaux sont inondés de commentaires souvent haineux envers UnitedHealthcare. Des utilisateurs ont exprimé leur colère, certains allant jusqu’à ironiser sur les refus de remboursements liés à des soins médicaux. Des experts soulignent que cette réaction reflète un profond mécontentement à l’égard des assurances santé aux États-Unis.
Un impact majeur sur le secteur des assurances
Brian Thompson était à la tête d’UnitedHealth Group, l’un des plus grands assureurs au monde, qui couvre 51 millions de personnes. Sa gestion a toujours été marquée par des défis, notamment en matière de remboursements de soins. Le meurtre de ce dirigeant dans un lieu public soulève des questions sur la sécurité des cadres et l’état du système de santé aux États-Unis.