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Le Pape François, décédé à l’âge de 88 ans, vouait une passion profonde au football, qu’il considérait comme un sport sacré. Cette passion s’accompagnait toutefois d’une grande inquiétude quant à l’avenir du « plus beau jeu du monde ».
Un amour pour le football depuis l’enfance
Jorge Mario Bergoglio, nom civil du futur Pape François, est tombé amoureux du football dès son plus jeune âge au stade du club argentin San Lorenzo, quinze fois champion national. Il gardait un souvenir impérissable de la saison 1946, qu’il découvrit à neuf ans, marquant le début d’une passion indéfectible. Sa fidélité au club se manifeste notamment par son numéro de membre, 88 235, inscrit à jamais dans les archives du club.
Une famille imprégnée de football
Le football, qualifié par François de « plus beau jeu du monde », était pour lui un vecteur d’amitié, de partage et d’épanouissement personnel. Malgré un talent limité sur le terrain, il jouait en tant que gardien de but, rôle dans lequel il voyait une leçon de vie : « En tant que gardien, il faut être prêt à réagir aux dangers venant de toutes parts. »
Le goût du football se transmet dans sa famille. Son grand-neveu Felipe Bergoglio, 21 ans, évolue actuellement en Serie C italienne au sein de l’US Castiglionese, perpétuant l’héritage familial dans le sport.
Une inquiétude croissante pour l’intégrité du football
Conscient du poids qu’avait pris le football dans sa vie, le Pape François s’est également montré préoccupé par l’évolution du sport. En 2016, il appelait le président de la FIFA, Gianni Infantino, à restaurer « l’ordre et l’honnêteté » dans le football mondial.
Il répétait souvent son souhait d’un football honnête, préférant « une défaite propre à une victoire sale ». Il dénonçait l’influence grandissante de l’argent dans ce sport. Lors d’une audience en 2023 avec des joueurs de Celtic Glasgow, il mettait en garde contre le risque que le football ne devienne qu’un intérêt économique, perdant ainsi son âme.
Plus tôt, en 2019, il exhortait à ne pas laisser la beauté du football se réduire à de simples négociations financières. Pour lui, la camaraderie et la joie du jeu devaient primer : « Ne perdez jamais l’esprit amateur. C’est la plus belle chose dans le sport et cela signifie tant de choses. La victoire n’est pas l’objectif, la victoire réside dans le jeu collectif. »